La plus-value immobilière correspond au gain réalisé lors de la mutation à titre onéreux (vente ou échange) d’un bien immobilier (bâtis ou non bâtis), des droits portant sur ces immeubles (usufruit, nue-propriété) ou de la cession de parts de sociétés à prépondérance immobilière.
En droit français, les personnes physiques résidant fiscalement en France et réalisant une plus-value immobilière privée sont imposées selon le « régime d’imposition des plus-values immobilières des particuliers ».
Ce régime d’imposition s’applique également aux cessions d’immeubles, de droits immobiliers ou de parts de sociétés à prépondérance immobilière réalisées par des sociétés relevant de plein droit ou sur option du régime des sociétés de personnes telles que les SCI non soumises à l’impôt sur les sociétés ou encore les SCPI.
Par exception, la plus-value réalisée au moment de la cession de la résidence principale du contribuable est totalement exonérée d’impôt à condition que ce bien constitue, au jour de la cession, votre habitation habituelle et effective.
De plus, le contribuable, n’ayant pas été propriétaire de sa résidence principale dans les quatre dernières années précédent la vente du logement qu’il occupe et dont le prix de cession servira à acheter ou construire sa résidence principale dans un délai de deux ans, est également exonéré d’impôt sur la plus-value immobilière.
Dans les autres cas, l’exonération totale de la plus-value immobilière est acquise passé 30 ans de détention. (Voir : tableau des abattements pour durée de détention).
La plus-value immobilière brute s’obtient en faisant la différence entre :
*Etablissement de diagnostics, frais d'agence immobilière, indemnité d'éviction, etc.
**Frais de contrat, droits d'enregistrement ou TVA: montant réel ou forfait de 7,5%
***Montant réel ou forfait de 15% si bien détenu depuis plus de 5 ans
Avant imposition, la plus-value immobilière est diminuée d’un abattement pour durée de détention. Ces abattements sont différents pour le calcul de l’impôt sur le revenu et pour celui des prélèvements sociaux.
Une fois ces abattements appliqués, la plus-value immobilière nette est soumise aux taxations suivantes :
Les plus-values de cessions immobilières excédant 50 000 € sont soumises à une surtaxe dans les conditions suivantes :
Après cession, le notaire est chargé d’établir un CERFA afin de déclarer la plus-value immobilière auprès de l’administration fiscale.
Le contribuable doit également déclarer dans sa déclaration de revenus annuels le montant de la plus-value imposable à l’impôt sur le revenu afin que celle-ci intègre son revenu fiscal de référence.
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Valentine Lancien Ingénieur Patrimonial