Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
Pour alléger cette pression fiscale, plusieurs dispositifs peuvent être mobilisés : certains relèvent du droit fiscal, comme le pacte Dutreil ou la donation en démembrement de propriété, tandis que d’autres relèvent du droit civil. C’est notamment le cas lorsqu’une modification du régime matrimonial est préconisée.
Les mécanismes assurantiels peuvent également jouer un rôle déterminant dans la diminution de la pression fiscale. L’exemple classique est celui de la clause bénéficiaire démembrée d’un contrat d’assurance-vie, permettant de désigner un bénéficiaire en usufruit (souvent le conjoint) et un ou plusieurs en nue-propriété (enfants ou petits-enfants). À la réception des capitaux, l’usufruitier en a la jouissance via un quasi-usufruit, tandis que les nus-propriétaires détiennent une créance de restitution sur sa succession. Cette solution permet à la fois de protéger le conjoint et d’optimiser la transmission patrimoniale.
Tous ces leviers, qu’ils soient civils, juridiques, fiscaux ou assurantiels, visent à réduire l’impôt dû, et bien que certains conseils puissent produire des effets immédiats, la plupart d’entre eux sont pensés pour apporter des bénéfices durables, dans une logique d’anticipation, qui reste l’un des piliers fondamentaux du conseil patrimonial.
Cependant, l’ingénierie patrimoniale ne peut pas être figée dans le temps. Elle doit tenir compte non seulement des évolutions personnelles du client et de sa famille (agrandissement de la famille, nouveaux projets de vie, vie professionnel), mais aussi des changements de contextes, qu’ils soient législatifs, économiques ou fiscaux.
Un conseil pertinent à un instant T peut perdre en pertinence quelques années plus tard. Il est donc essentiel d’adopter une approche souple, évolutive et réévaluée régulièrement, afin d’accompagner le client de manière efficace tout au long de son parcours professionnel et personnel.
Benoist Lombard, Président de Maison Laplace et Directeur Général Adjoint du groupe Crystal, a échangé avec Chloé Vergain, Directrice Ingénierie patrimoniale chez Laplace, sur l'environnement juridique et fiscal qui encadre l'épargne, les enjeux pour les épargnants, ainsi que sur les solutions d'accompagnement proposées par le groupe.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.