La fiscalité est une composante du contrat social, liant l'État et les citoyens par un mécanisme de solidarité. Elle constitue l’un des fondements de l'État-providence, en assurant le financement de services publics essentiels tels que la santé, l’éducation, la sécurité et les infrastructures. L’impôt est ainsi le moyen par lequel la collectivité se dote des ressources nécessaires à la réalisation du bien commun.
Au-delà de son rôle contributif, l’impôt exerce une fonction de régulation macroéconomique. Il permet à l’État d’intervenir sur les comportements des agents économiques par des mécanismes de désincitation (taxation) ou d’encouragement (allègements, exonérations) selon des objectifs déterminés : soutien à la consommation, à l’investissement, transition écologique... Ainsi, la fiscalité devient un outil stratégique au service d’une politique économique.
Au XXe siècle, le rôle redistributif de la fiscalité s’est renforcé, dans le sillage du développement de l'État social. Le principe d’équité fiscale, matérialisé par la progressivité de l’impôt sur le revenu, tend à réduire les inégalités socio-économiques. L’opposition entre un impôt progressif (revenus d’activité) et un impôt proportionnel (revenus du capital) cristallise cependant une tension persistante entre justice fiscale et compétitivité.
Selon le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires publié en 2023, 75 % de nos compatriotes considèrent le niveau de prélèvements comme excessif, avec un sentiment particulièrement fort dans les classes moyennes. Ils ne se trompent pas : la France demeure l’un des pays de l’Union européenne ayant le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé : 45,6 % du PIB en 2023. Le paradoxe tient à ce que le paiement de l’impôt reste perçu par une majorité comme un acte de civisme, malgré la critique croissante de sa répartition et de son efficacité.
Restaurer le lien de confiance entre les citoyens et l’impôt s’avère cependant fondamental. Selon les rapports d’organismes ou d’institutions (Cour des comptes, OCDE, Institut Montaigne), plusieurs pistes méritent d’être explorées :
Refonder notre système fiscal implique aussi de replacer les citoyens au cœur du processus décisionnel : ouvrir la discussion via des mécanismes de consultation et de co-construction, et garantir une transparence totale sur l’utilisation de chaque euro prélevé. À l’heure où seulement 39 % des citoyens de l’OCDE font encore confiance à leur gouvernement et où la dette publique est passée de 73 % du PIB en 2007 à 112 % en 2024, ce renouveau de l’impôt apparaît non seulement souhaitable, mais indispensable pour restaurer la légitimité de l’action publique et assurer la soutenabilité de nos finances.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.
Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
La prévoyance constitue pour le dirigeant d’entreprise le socle du développement d’une stratégie patrimoniale durable. En bâtissant de solides fondations en matière de protection du revenu, de la cellule familiale et de l’outil professionnel, on apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.
Attribuée à Léonard de Vinci, cette citation s'inscrit pleinement dans l'esprit d’innovation et d'anticipation qui caractérisaient la démarche du maître de la Renaissance, tant dans l'art que dans la science.
Face à l’envolée des prélèvements obligatoires, l’optimisation de l’impôt sur le revenu est devenue une préoccupation récurrente pour de nombreux ménages français. Dans ce paysage foisonnant, divers mécanismes fiscaux cohabitent, offrant des allègements parfois conséquents. Encore faut-il en maîtriser les ressorts et les implications : car derrière la promesse de « défiscalisation », les effets sur le revenu imposable, l’impôt dû ou la fiscalité à terme varient considérablement. Les dispositifs fiscaux de faveur peuvent être classés en trois grandes familles : ceux permettant une déduction ou une réduction immédiate, ceux reposant sur un investissement à fonds perdus, et ceux offrant un avantage fiscal différé, généralement à la sortie. Chacune de ces catégories correspond à des profils patrimoniaux, fiscaux et psychologiques bien distincts.