En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
Celui-ci, codifié aux articles 787 B et 787 C du Code général des impôts, est un régime fiscal qui facilite la transmission de sociétés en exonérant de droits de succession ou de droits de donation 75 % de la valeur des titres transmis.
Il permet également lorsque la donation porte sur des parts ou actions de sociétés en pleine propriété et qu’elle est réalisée avant les 70 ans du donateur, d’appliquer une réduction de 50 % du montant des droits de mutation à titre gratuit dus.
De manière succincte, plusieurs conditions doivent être remplies pour pouvoir bénéficier de cet avantage fiscal :
Le leverage-by-out (LBO) est un second outil qui peut être utilisé pour transmettre une entreprise. Ce mécanisme ne correspond pas quant à lui à un dispositif fiscal, mais il s’agit d’un montage financier permettant le rachat d’une entreprise par endettement. Cet endettement est contracté par une société holding auprès d’un ou plusieurs établissements bancaires ou fonds d’investissement.
Ces deux outils poursuivent le même objectif, à savoir la transmission de l’entreprise, mais chacun d’eux met en avant une philosophie différente. Le premier permet une transmission à titre gratuit de l’outil professionnel, tandis que le LBO permet une transmission à titre onéreux.
Si ces deux schémas de transmission s’opposent en apparence, il est possible de les utiliser de manière combinée pour transmettre une entreprise.
Par exemple, un dirigeant peut transmettre à ses enfants repreneurs 50 % des titres de sa société opérationnelle en utilisant le dispositif du Pacte Dutreil. Il transmet ainsi à titre gratuit la moitié de la société en pleine propriété.
Les enfants repreneurs apportent les titres de la société opérationnelle à une société holding, qui pourra s’endetter afin d’acquérir les 50 % des titres restants.
Ce schéma qui semble simple nécessite néanmoins une structuration rigoureuse afin de garantir l’application du pacte Dutreil.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.