La prévoyance constitue pour le dirigeant d’entreprise le socle du développement d’une stratégie patrimoniale durable. En bâtissant de solides fondations en matière de protection du revenu, de la cellule familiale et de l’outil professionnel, on apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.
Les outils de prévoyance sont nombreux et plutôt méconnus en France, ce qui explique que seulement 50 % des indépendants bénéficient d’une couverture de leurs revenus en cas d’arrêt de travail.
Quel que soit votre statut social (travailleur non salarié, assimilé salarié, profession libérale), votre régime obligatoire peut vous accorder des prestations en cas d’incapacité temporaire de travail, d’invalidité, d’incapacité permanente ou de décès.
Lorsque le risque survient, ces garanties suffisent rarement pour maintenir le niveau de vie de la cellule familiale et protéger ses proches.
Il apparaît indispensable de bénéficier d’un conseil personnalisé qui permettra d’adapter les niveaux de garanties aux besoins de la famille :
Une attention particulière devra être portée aux critères suivants pour sélectionner le contrat adapté aux besoins du client : barème d’invalidité, cas d’exclusion, franchises, délai d’indemnisation…
Quel que soit le contrat souscrit, la loi met à disposition des indépendants un cadre fiscal incitatif (loi Madelin) qui favorise la mise en place de ce type de garanties.
Les primes de prévoyance versées sur les contrats Madelin sont déductibles du résultat imposable dans le respect d'un plafond égal à la somme de : 7 % du PASS, soit 3 297 € au titre de 2025 + 3,75 % du bénéfice imposable, sans que le total puisse excéder 3 % de 8 PASS, soit 11 308 € au titre de 2025 et ni être inférieur à 7 % du PASS, soit 3 297 € au titre de 2025.
Ces garanties de base sont parmi les plus utiles au chef d’entreprise pour pérenniser son environnement professionnel et familial, mais elles ne sont pas les seules. Les outils, tels que la garantie décès, l’assurance homme-clé, la garantie frais généraux permanents, sont des dispositifs assurantiels complémentaires qui permettent aux dirigeants de se protéger.
Chaque situation est unique et doit être étudiée avec attention, afin de sélectionner les garanties qui permettront d’apporter le niveau de protection souhaité par le chef d’entreprise.
Le chef d’entreprise dispose de deux patrimoines distincts : personnel et professionnel, dont la frontière peut s'avérer très mince.
La mise en place d'une stratégie patrimoniale globale est nécessaire dans l'accompagnement du dirigeant à chaque étape de sa vie : du développement de son activité à la cession / transmission d'entreprise, en passant par la protection de ses proches.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.
Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
Attribuée à Léonard de Vinci, cette citation s'inscrit pleinement dans l'esprit d’innovation et d'anticipation qui caractérisaient la démarche du maître de la Renaissance, tant dans l'art que dans la science.
La fiscalité est une composante du contrat social, liant l'État et les citoyens par un mécanisme de solidarité. Elle constitue l’un des fondements de l'État-providence, en assurant le financement de services publics essentiels tels que la santé, l’éducation, la sécurité et les infrastructures. L’impôt est ainsi le moyen par lequel la collectivité se dote des ressources nécessaires à la réalisation du bien commun.
Face à l’envolée des prélèvements obligatoires, l’optimisation de l’impôt sur le revenu est devenue une préoccupation récurrente pour de nombreux ménages français. Dans ce paysage foisonnant, divers mécanismes fiscaux cohabitent, offrant des allègements parfois conséquents. Encore faut-il en maîtriser les ressorts et les implications : car derrière la promesse de « défiscalisation », les effets sur le revenu imposable, l’impôt dû ou la fiscalité à terme varient considérablement. Les dispositifs fiscaux de faveur peuvent être classés en trois grandes familles : ceux permettant une déduction ou une réduction immédiate, ceux reposant sur un investissement à fonds perdus, et ceux offrant un avantage fiscal différé, généralement à la sortie. Chacune de ces catégories correspond à des profils patrimoniaux, fiscaux et psychologiques bien distincts.