Différents modes de détention permettent d’accéder au Private Equity, chacun présentant des caractéristiques spécifiques en termes de fiscalité, de liquidité et de niveau de risque. Voici les principales solutions disponibles, notamment les fonds de placement collectif et l’assurance-vie.
Il est possible d’investir en Private Equity via l’achat de parts dans un fonds de placement collectif.
Concrètement, il s’agit d’un véhicule d’investissement destiné à collecter l’épargne auprès d’investisseurs privés puis d’investir cet argent dans plusieurs sociétés selon une stratégie définie par la société de gestion. De cette façon, le placement est diversifié et la gestion et le suivi sont confiés à des professionnels.
Il existe plusieurs types de fonds de Private Equity :
Les deux premiers sont accessibles aux particuliers dans le cadre d’une gestion privée avec des tickets d’entrée significatifs. Il faut par exemple disposer de 100 000 euros pour souscrire à un FPCI.En revanche, les FIP et les FCPI sont plus accessibles. Il est possible d’investir à partir de quelques milliers d’euros et de bénéficier d’avantages fiscaux en contrepartie d’une durée minimale de détention. Les FIP et FCPI sont des fonds de capital-risque et présentent donc au sein du Private Equity un risque plus important.
Depuis la loi Macron du 6 août 2015, il est désormais possible d’investir en Private Equity au sein de son contrat d’assurance-vie.
Ce mode de détention permet d’accéder à la diversification qu’apporte le Private Equity tout en bénéficiant du cadre avantageux de l’assurance-vie. Il faut quand même souligner que l’investissement sur ce support comporte des risques :
Si cette classe d’actifs offre des perspectives de rendement attractives, elle présente également un risque important de perte en capital. Avant de s’engager, il convient donc d’analyser quatre éléments clés.
Il est nécessaire de rechercher le couple risque/rendement correspondant le mieux au profil d’investisseur. Celui-ci va dépendre de la typologie de Private Equity visée par l’investissement. C’est pourquoi, il est important de regarder la stratégie d’investissement du fonds. Il s’agit par exemple d’analyser le niveau de maturité des sociétés financées, leurs secteurs d’activités ou encore de rechercher avec quels instruments elles sont financées. Cette stratégie aura un impact important sur l’espérance de rendement et le risque de perte en capital.
La durée d’investissement minimale est également un élément clé.
Dans le cadre du Private Equity, il est important de garder en tête que c’est le temps qui permet de créer la performance. En effet, les capitaux sont investis dans le cadre d’un plan de développement qui s’écrit souvent sur trois ou cinq ans. Il faut donc être en mesure de bloquer l’argent investi pendant au moins cinq ans. Certains fonds de Private Equity sont même bloqués pendant dix ans afin de bénéficier de certains avantages fiscaux.
Un autre point à étudier est la fiscalité de l’investissement.
Investir dans un fonds de placements collectif tel les FCPI ou les FIP offre des avantages fiscaux à l’entrée et la sortie, sous certaines conditions.
Enfin, investir au sein d’un contrat d’assurance-vie permet de bénéficier de la fiscalité avantageuse de cette enveloppe.
Le dernier point est la liquidité de l’enveloppe. Investir en Private Equity implique que les capitaux investis soient bloqués sur une période longue et allant jusqu’à la totalité de l’investissement.
Avec plus de 30 ans d'expérience, nos équipes vous accompagnent dans la sélection de placements financiers adaptés à vos besoins et objectifs d'investissements, votre appétence au risque et horizons de placements souhaités.