Les principes fondamentaux du compte-titre Tout savoir sur le compte-titre

Contenu mis à jour le 5 août 2024
Contenu mis à jour le 5 août 2024

Aspect juridique du compte-titre

Ouvert auprès d’un établissement bancaire, le compte-titres est une enveloppe d’investissement permettant d’investir sur des valeurs mobilières. La performance de ce véhicule dépend donc des fonds qui sont logés en son sein.

Différents types d’actifs peuvent être investis sur un compte-titre, à savoir : des actions, obligations, fonds d’investissement (SICAV, FCP), etc.

Les versements et retraits sont libres tout au long de la vie du compte.

Le nombre de compte-titres par personne n’est pas limité.

La fiscalité du compte-titre

La fiscalité du compte-titre

La fiscalité en cours de vie du compte

L’ensemble des mouvements effectués sur le compte-titres engendre une plus ou moins-value égale à la différence entre la valeur de vente et la valeur d’achat du titre. 

Depuis le 1er janvier 2018, les plus-values de cession de valeurs mobilières sont soumises au prélèvement forfaitaire unique (PFU), plus communément appelé « flat tax », au taux global de 30% (12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2% au titre des prélèvements sociaux).

Par exception, vous pouvez opter pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu si ce dernier est plus avantageux pour vous. Toutefois, cette option est globale et concerne l’ensemble des revenus du capital de l’année.

La fiscalité au décès du détenteur du compte

Au décès de son détenteur, le compte-titres est traité comme un bien successoral normal. Il intègre donc l’actif successoral, est transmis aux héritiers et taxés selon le barème des droits de mutation à titre gratuit.

Comment ouvrir, retirer ou clôturer un compte-titre ?

Comment ouvrir, retirer ou clôturer un compte-titre ?

L’ouverture d’un compte titre

Le compte-titres ordinaire est destiné à abriter les titres possédés et gérer les investissements réalisés sur les marchés financiers et passer des ordres de bourse.

En parallèle, il est nécessaire de disposer d'un compte en espèces qui sera débité du montant des achats et des frais, et crédité du montant des ventes ainsi que des revenus des titres (dividendes, coupons, intérêts). Ce compte courant peut être spécialement ouvert pour faciliter le fonctionnement du compte-titres, mais le compte bancaire habituel peut également être utilisé à cette fin.

Retrait et fermeture du compte-titres

À la différence du PEA, il n'y a pas de limite de retrait. Il existe la possibilité d'acheter et de vendre les titres sans aucune contrainte.

Il est possible de clôturer un compte-titres ordinaire à tout moment. Cependant, des frais de clôture peuvent être facturés.

De plus, il est envisageable de transmettre un compte-titres à la personne de son choix dans le cadre d'une donation.

Avec plus de 30 ans d'expérience, nos équipes vous accompagnent dans la sélection de placements financiers adaptés à vos besoins et objectifs d'investissements, votre appétence au risque et horizons de placements souhaités.

Benoist Lombard Directeur Général Adjoint du groupe Crystal et Président Maison Laplace

Partager cette publication
Nous Contacter
Découvrir également
 
Le contrat d'assurance-vie avec option "épargne handicap" est un contrat d'assurance dédié aux personnes en situation de handicap, d'une durée minimum de 6 ans.
La souscription d’un contrat d’assurance-vie peut se faire conjointement par un couple marié, selon leur régime matrimonial : c’est le principe de co-souscription.
Un enfant mineur est, par principe, considéré au sens de la loi (article 388-1-1 du code civil) comme incapable. Pour souscrire un contrat d’assurance-vie la capacité est un élément obligatoire. Toutefois, et sous certaines conditions, la souscription d’un contrat d’assurance-vie pour un mineur peut être possible.
Le démembrement de la clause bénéficiaire dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie peut permettre de protéger l’usufruitier tout en organisant la transmission au nu-propriétaire.
Introduits par la loi PACTE n°2019-486 du 22 mai 2019 afin d’uniformiser les produits retraite, les nouveaux plans d’épargne retraite (PER) permettent aux personnes physiques de se constituer des droits à retraite supplémentaire sous forme de rente ou de versement en capital.
Créé en 1992, le PEA (plan d’épargne en actions) est une enveloppe fiscale, composée d’un compte d’instruments financiers auquel on associe un compte en espèces ou un contrat de capitalisation en unités de compte, ouvrant droit à des avantages fiscaux important.
Un nouveau PEA destiné à financer les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) a été créé par les articles L. 221-32-1 à L 221-32-3 nouveaux du Code monétaire et financier : il s’agit du « PEA PME-ETI ».
L’assurance-vie est un contrat aux termes duquel l’assureur s’oblige envers le souscripteur, moyennant une ou plusieurs prime(s), à verser au souscripteur lui-même en cas de vie, ou à un tiers désigné dans le contrat (le bénéficiaire) en cas de décès de l’assuré, un capital ou une rente.
Les sommes versées sur un PER sont déductibles du revenu imposable (c’est-à-dire des salaires, revenus fonciers, ou dividendes en cas d’option pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu) dans une certaine limite. Le gain fiscal est proportionnel au taux d’imposition.
Le contrat de capitalisation est un placement à long terme, conclu entre un souscripteur et un assureur qui prévoit, en contrepartie du paiement d’une cotisation, le versement, à l’échéance du terme, d’un capital constitué du montant des primes et des intérêts capitalisés.