La souscription d’un contrat d’assurance-vie est envisageable à tout âge : que ce soit à 20 ans, 30 ans, 40 ans ou 50 ans, ce produit est un placement aux nombreux avantages.
Toutefois, l’âge auquel est souscrit le contrat d’assurance-vie et le début des versements n’est pas sans impact notamment sur la fiscalité des plus-values, il conditionne également l’horizon d’investissement et la sélection des classes d’actifs à intégrer au sein du contrat d’assurance-vie.
Il est possible de souscrire un contrat d’assurance-vie à tout âge, et ce, sans être nécessairement majeur. Un enfant mineur peut être titulaire d’une assurance-vie. Le contrat devra alors être ouvert par ses représentants légaux.
Dans le cas d’un mineur de moins de 12 ans, la signature des deux représentants légaux est nécessaire. Les versements peuvent bien sûr être versés par un tiers, par exemple, les grands-parents de l’enfant souscripteur.
À 17 ans, 26 ans ou 38 ans, il est toujours intéressant d’ouvrir un contrat afin de se constituer un capital ou placer son épargne. Plus l’assurance-vie est souscrite tôt, plus le capital à le temps de fructifier.
Pour les personnes de plus de 50 ans, l’assurance-vie peut être intéressante pour racheter le capital et réaliser un projet sans emprunter. À la retraite, ce placement reste intéressant, notamment si une somme a été touchée, par l’intermédiaire d’un héritage par exemple.
De plus, l’assurance-vie est souvent utilisée comme un outil de transmission de son patrimoine.
L’assurance-vie est un placement sur le long terme, il est donc préférable de souscrire un contrat le plus tôt possible, en tenant compte de ses objectifs.
Si l’objectif principal est la constitution d’un revenu complémentaire, il est préférable de commencer à faire des versements le plus tôt possible. Les contrats possédant une fiscalité plus avantageuse après 8 ans d’existence.
Si la volonté est de transmettre un capital à ses héritiers, mieux vaut le faire avant 70 ans. Les versements effectués sur le contrat avant cet âge sont exonérés de taxation pour un capital maximum de 152 500 €. Au-delà, les gains transmis sont imposés au taux de 20 % jusqu’à 700 000 €, puis au taux de 31,25 % au-dessus.
Après 70 ans, vos versements sont soumis aux droits de succession, sauf pour une portion du capital concerné de 30 500 €.
Le conjoint survivant est exonéré de tout droit de succession. L’assurance-vie n’a pas forcément d’avantage particulier si le souhait est de privilégier son conjoint. Le contrat présente toutefois un avantage pour transmettre un capital sans se soumettre aux règles de partage de la succession. Cette solution est plus simple comparativement à un changement de régime matrimonial.
Si le souscripteur à plus de 70 ans, il est recommandé de faire les versements sur un contrat d’assurance-vie dont le conjoint est titulaire. De cette façon, le capital est augmenté.
Attention cependant, si les sommes versées sont disproportionnées par rapport aux ressources du conjoint, les enfants peuvent s’opposer à la manœuvre. Ils pourraient y voir une tentative de soustraire des sommes de l’héritage.
Nommer ses enfants dans la clause bénéficiaire # de son contrat d’assurance-vie est une faveur formidable envers eux. En effet, le capital transmis est exclu de la succession et il est exonéré d’impôt jusqu’à 152 500 €. En ajoutant l’abattement de 100 000 € pour les donations aux enfants et celui de 31 365 € pour les dons familiaux en argent, il est possible de transmettre 284 365 € à chacun de ses enfants. Le conjoint peut faire de même. L’exonération totale atteint donc 568 730 €.
L’âge auquel est ouvert le contrat d’assurance-vie présente différents avantages en termes de fiscalité.
L’âge de souscription du contrat d’assurance-vie a un impact important sur la fiscalité des plus-values. En fonction de vos objectifs, l’âge auquel vous ouvrez votre contrat doit être réfléchi avec soin. L’accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine est opportun afin d’établir la meilleure stratégie d’investissement et optimiser votre épargne.