Le profil investisseur Comment définir son profil investisseur ?

Contenu mis à jour le 24 octobre 2024
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Qu’est-ce que le profil d’investisseur ?

Le profil d’investisseur est une indication essentielle dans la mise en place d’une stratégie d’investissement. Établi à la suite d’un questionnaire, le profil investisseur prend en compte les critères suivants :

  • La situation personnelle (marié, divorcé, enfants…),
  • La situation patrimoniale (chef d’entreprise, salarié, retraité…),
  • L’horizon de placement souhaité : court terme (moins de 3 ans, moyen terme (de 3 à 10 ans), long terme (au-delà de 10 ans),
  • Les objectifs d’investissement (achat immobilier, retraite, valorisation d’un capital…),
  • L’attitude face au risque (capacité à voir la valeur de l’épargne fluctuer ou réaction face à une éventuelle perte de capital ),
  • Les connaissances et expériences financières (connaissance des mécanismes de marché, fonctionnement des actifs financiers…),
  • Les préférences ESG (environnement, social, gouvernance).

Pourquoi définir le profil d'investisseur est essentiel ?

Le profil d'investisseur est un élément clé puisqu’il permet d’orienter vers les investissements qui correspondent aux objectifs et contraintes de l’investisseur. 

C’est-à-dire, les placements financiers qui s’accorderont au niveau de risque que vous êtes prêt à prendre (avec ou non une possibilité de perte en capital) et à l’horizon de placement (soit la durée pendant laquelle vous envisagez de rester investi avant de réaliser votre projet).

Avant tout investissement, les risques d’un placement doivent obligatoirement être présentés. Ces informations figurent aussi dans le document d’informations clé (aussi dénommé DIC), à consulter avant chaque décision d’investissement.

On y retrouve notamment l’indicateur de Synthétique de risque (SRI), qui comprend une note sur une échelle de 1 à 7, du niveau de risque le plus faible (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de risque), au plus élevé. Il existe d’autres risques qui ne sont pas pris en compte dans cette échelle mais qui sont indiqués dans le DIC.

Les différents profils

Les différents profils

Profil prudent

Le profil prudent se caractérise par une aversion au risque. Ainsi, ces investisseurs privilégient une certaine protection du capital, même si les perspectives de rendements sont modestes. Il peut aussi s’agir d’investisseurs ayant un projet de court terme et souhaitent, par exemple, placer leur épargne entre deux projets immobiliers. 

Profil équilibré

Les investisseurs au profil équilibré recherchent un compromis entre risque et performance. Ils sont disposés à prendre des risques modérés dans la perspective d’une valorisation de leur capital. Dans le cadre d’une assurance-vie ou d’un Plan épargne retraite, leur allocation pourra être construire autour du fonds euros, à capital garanti, mais aussi des unités de compte, au capital non garanti, qui leur permettent d’investir dans des fonds diversifiés, les actions, les obligations, l'immobilier…

Profils dynamique et offensif

Les profils dynamique et offensif se distinguent par une tolérance élevée au risque et une recherche de rendements élevés sur le long terme. Ces investisseurs sont prêts à accepter une plus grande volatilité et des fluctuations de leur portefeuille pour atteindre leurs objectifs financiers. 

Évoluer avec son profil investisseur

Le profil d'investisseur peut changer au fil du temps en fonction de divers facteurs tels que l'évolution de la situation financière et les changements de situation personnelle. Il est nécessaire de mettre à jour régulièrement le profil pour s'assurer que la stratégie d'investissement mise en place reste en adéquation avec les besoins actuels. Des ajustements périodiques permettent de maintenir une cohérence entre investissements, objectifs et situation de marché.

L’évaluation de votre profil d'investisseur et sa révision régulière sont essentielles pour établir une stratégie d'investissement pérenne. Un conseiller en gestion de patrimoine a les compétences requises pour analyser vos besoins, répondre à vos questions, et vous proposer les placements qui vous permettront de construire et valoriser votre patrimoine.

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La souscription d’un contrat d’assurance-vie peut se faire conjointement par un couple marié, selon leur régime matrimonial : c’est le principe de co-souscription.
Un enfant mineur est, par principe, considéré au sens de la loi (article 388-1-1 du code civil) comme incapable. Pour souscrire un contrat d’assurance-vie la capacité est un élément obligatoire. Toutefois, et sous certaines conditions, la souscription d’un contrat d’assurance-vie pour un mineur peut être possible.
Le démembrement de la clause bénéficiaire dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie peut permettre de protéger l’usufruitier tout en organisant la transmission au nu-propriétaire.
Introduits par la loi PACTE n°2019-486 du 22 mai 2019 afin d’uniformiser les produits retraite, les nouveaux plans d’épargne retraite (PER) permettent aux personnes physiques de se constituer des droits à retraite supplémentaire sous forme de rente ou de versement en capital.
Créé en 1992, le PEA (plan d’épargne en actions) est une enveloppe fiscale, composée d’un compte d’instruments financiers auquel on associe un compte en espèces ou un contrat de capitalisation en unités de compte, ouvrant droit à des avantages fiscaux important.
Un nouveau PEA destiné à financer les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) a été créé par les articles L. 221-32-1 à L 221-32-3 nouveaux du Code monétaire et financier : il s’agit du « PEA PME-ETI ».
L’assurance-vie est un contrat aux termes duquel l’assureur s’oblige envers le souscripteur, moyennant une ou plusieurs prime(s), à verser au souscripteur lui-même en cas de vie, ou à un tiers désigné dans le contrat (le bénéficiaire) en cas de décès de l’assuré, un capital ou une rente.
Les sommes versées sur un PER sont déductibles du revenu imposable (c’est-à-dire des salaires, revenus fonciers, ou dividendes en cas d’option pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu) dans une certaine limite. Le gain fiscal est proportionnel au taux d’imposition.
Ouvert auprès d’un établissement bancaire, le compte-titres est une enveloppe d’investissement permettant d’investir sur des valeurs mobilières. La performance de ce véhicule dépend donc des fonds qui sont logés en son sein.
Le contrat de capitalisation est un placement à long terme, conclu entre un souscripteur et un assureur qui prévoit, en contrepartie du paiement d’une cotisation, le versement, à l’échéance du terme, d’un capital constitué du montant des primes et des intérêts capitalisés.
Le contrat d'assurance-vie avec option "épargne handicap" est un contrat d'assurance dédié aux personnes en situation de handicap, d'une durée minimum de 6 ans.
Un produit structuré est un contrat qui lie un investisseur et une banque d’investissement. Ce contrat détermine un rendement prédéfini contre acceptation d’un risque connu. L’ensemble des paramètres de la structure sont donc déterminés à l’avance.
La diversification est essentielle pour réduire les risques sans exclure la performance. Pour optimiser la diversification de ses investissements, il est nécessaire d’établir une sélection rigoureuse de placements financiers, avec des caractéristiques différentes qui apporteront chacune leur contribution à la réalisation des objectifs et qui auront un comportement différent selon les périodes.
Les unités de compte (UC) sont des supports d’investissement constitués de parts de valeurs mobilières et immobilières. Cela peut être aussi bien des actions que des obligations, des parts de fonds communs de placement, des parts de private equity, ou bien des parts dans des SCI ou SCPI.
Pour loger des actions, il est possible d’ouvrir soit un compte-titres, soit un Plan d’Épargne en Actions (PEA classique ou PEA PME-ETI). Le compte-titres offre plus de souplesse, tandis que le PEA présente un avantage fiscal. Ces deux supports sont surtout complémentaires pour optimiser la gestion d’un portefeuille de titres.
Mélangeant les caractéristiques de l’obligation et du fonds obligataire, le fonds obligataire daté est un Fonds Commun de Placement (FCP) qui propose aux investisseurs de placer, sur une durée déterminée à l’avance, leur capital sur un panier d’obligations, afin de chercher de meilleurs rendements sur le marché obligataire tout en limitant leur risque.
La souscription d’un contrat d’assurance-vie est envisageable à tout âge : que ce soit à 20 ans, 30 ans, 40 ans ou 50 ans, ce produit est un placement aux nombreux avantages. Toutefois, l’âge auquel est souscrit le contrat d’assurance-vie et le début des versements n’est pas sans impact notamment sur la fiscalité des plus-values, il conditionne également l’horizon d’investissement et la sélection des classes d’actifs à intégrer au sein du contrat d’assurance-vie.
Au sein d’un contrat d’assurance-vie, il existe deux possibilités pour entrer progressivement sur les marchés. L’investissement progressif et les versements libres programmés peuvent être mis en place à tout moment dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, soit lors de la souscription, soit en cours de vie du contrat.
Les produits structurés offrent un rendement lié à la performance d’un actif sous-jacent tout en assurant une protection partielle ou totale du capital à l’échéance. Pour bien comprendre leur mode de fonctionnement, il convient d’en distinguer trois types.
Solution complexe mais en fort développement, les produits structurés peuvent revêtir différentes formes. Si tous les produits ont l’obligation de transparence et s’inscrivent dans un environnement particulièrement réglementé, leur construction dépendra des conditions de marché et des attentes des clients.
Les produits structurés sont des montages financiers alternatifs aux placements dynamiques de type « actions » ou « obligations ». Conçus dans un cadre très réglementé, ils sont constitués d’un élément obligataire assurant une protection du capital ou non, et d’un élément optionnel visant à bénéficier de la performance du sous-jacent.
Parmi le très large éventail de produits de placement offerts aux épargnants, les fonds constituent des supports incontournables pour viser un rendement significatif à long terme. Ces supports d’investissement offrent une grande diversité : investis en direct sur les marchés ou dans d’autres fonds, ils sont, au choix, thématisés monétaire, actions, obligations, concentrés ou non sur une zone géographique ou un secteur d’activité. D’autres sont dits "diversifiés", c’est-à-dire qu’ils recherchent la performance sur l’ensemble des classes d’actifs.
Une obligation est une valeur mobilière représentant une part de dettes d’un État, d’une collectivité locale ou d’une entreprise. En plus du capital qui sera restitué à échéance fixe (en général, entre 5 à 30 ans), le débiteur s’engage à rémunérer le créancier périodiquement (tous les ans, ou tous les trimestres notamment) selon un taux d’intérêt fixe ou variable.
Les marchés financiers sont des lieux où les investisseurs négocient des titres à l’achat ou à la vente. Selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), les marchés financiers sont divisés en cinq compartiments : le marché action où les entreprises lèvent des capitaux via un appel public à l’épargne pour financer leur croissance, le marché obligataire, le marché monétaire, le marché des produits dérivés et le marché des devises.
Grâce aux stock-options, les salariés d’une entreprise peuvent souscrire à des actions de leur société à un prix réduit par rapport au prix du marché. Attention néanmoins, l’imposition des stock-options a considérablement changé au cours de ces dernières années.
Différents modes de détention permettent d’accéder au Private Equity, chacun présentant des caractéristiques spécifiques en termes de fiscalité, de liquidité et de niveau de risque. Voici les principales solutions disponibles, notamment les fonds de placement collectif et l’assurance-vie.
Le Private Equity, ou capital-investissement, séduit de plus en plus la clientèle privée. Cette classe d’actifs constitue en effet une solution de diversification patrimoniale au couple risque-rendement intéressant.
La loi Pacte, en élargissant le spectre des supports éligibles en assurance vie, a favorisé la démocratisation du Private Equity. Mais attention à ne pas confondre la liquidité de l’enveloppe assurance vie avec celle des unités de compte en Private Equity. Il existe de nombreux supports disponibles, sous des formes juridiques variées et avec des fenêtres de liquidité différentes.
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Les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) et FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) ont pour objectif de financer la croissance et le développement d’entreprises françaises et/ou européennes non cotées en Bourse.
Sous-catégorie du non coté, le capital-investissement immobilier regroupe un ensemble de stratégies visant à optimiser la valeur des actifs immobiliers tout en générant un rendement attractif pour les investisseurs. De l'acquisition d'immeubles à rénover à la promotion de nouveaux projets, en passant par la gestion opportuniste de portefeuilles de biens, chaque approche répond à des objectifs spécifiques.
Le terme non coté regroupe de nombreuses classes d’actifs qui ont pour point commun d’être décorrélées des marchés boursiers. Elles sont ainsi moins exposées aux fluctuations propres à la bourse : leur valorisation ne dépend pas de l’offre et de la demande, ni de la publication des résultats trimestriels.
En finance, la dette privée désigne un outil particulier de financement des entreprises. Au lieu de contracter un prêt auprès d’une banque ou d’émettre des obligations sur les marchés financiers, certaines sociétés préfèrent emprunter directement auprès d’investisseurs institutionnels (assureurs, fonds de pension...) et/ou d’investisseurs privés.
Dans le cadre de la gestion de leur trésorerie, les entreprises peuvent souscrire des contrats de capitalisation. Les personnes morales peuvent y souscrire, qu’elles soient soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’Impôt sur les sociétés (IS), mais pour ces dernières des conditions sont à respecter. La fiscalité varie en fonction de l’option fiscale de l’entreprise.
Le contrat de capitalisation est une solution d’épargne à moyen terme qui permet de constituer un capital à une échéance déterminée lors de la souscription. Lorsque le souscripteur est une personne morale, le contrat de capitalisation présente de nombreux avantages.