Protéger sa famille en cas de décès ou d’invalidité Comment protéger ses proches et leur assurer une sécurité financière

Contenu mis à jour le 8 mars 2023
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La sérénité d’une famille se bâtit notamment sur la certitude que tout a été envisagé pour que le niveau de vie soit maintenu et son avenir assuré, même en cas de décès prématuré de l’un des parents, d’invalidité ou bien d’incapacité temporaire de travail. Il importe de ne pas ajouter au drame humain une problématique financière qui pourrait plonger la famille dans une forme de précarité.

Assurer un capital à ses proches grâce à l’assurance décès

Si des produits d’épargne, comme un contrat d’assurance-vie, sont déjà en place mais que l’épargne reste insuffisante pour protéger immédiatement la famille, la souscription à une assurance décès ou invalidité totale ou partielle peut être envisagée. Contrairement à l’assurance-vie, les cotisations ne sont pas capitalisées : seul le décès ouvre droit au versement d’un capital. Pour une assurance décès, le montant des cotisations est déterminé en fonction de l’âge et du capital choisi, évoluant chaque année selon ces mêmes critères. Plus l’assuré est jeune, plus les cotisations restent faibles.

Cette solution, accessible, permet d’anticiper la protection financière de ses proches. Le versement peut s’effectuer sous forme de capital ou de rente, cette dernière étant souvent privilégiée pour les enfants afin de financer, par exemple, leurs études.

Protéger sa famille en constituant des revenus complémentaires

Protéger sa famille en constituant des revenus complémentaires

Dans un second temps, il convient de construire une épargne complémentaire pour aider le plus possible ses proches. 

Ainsi, pour sécuriser les revenus familiaux et le niveau de vie du conjoint survivant, l’une des solutions envisageables est de constituer des revenus complémentaires. Pour cela, la souscription d’un contrat d’assurance-vie peut s’avérer pertinente, avec une sortie effectuée sous forme de rente viagère. Une attention particulière doit être portée à la rédaction de la clause bénéficiaire. En fonction des besoins des proches et de la composition du patrimoine, un conseiller en gestion de patrimoine pourra accompagner dans le choix de la solution la plus adaptée.

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