En France, en 2018, selon l'INSEE, on dénombrait 132 000 groupes de sociétés. Depuis, un phénomène d'accélération dans la création de ces groupes s'est observé, avec en première ligne la constitution de sociétés holdings.
Ces holdings sont devenues une véritable colonne vertébrale dans l'organisation du patrimoine des dirigeants d'entreprises, qu'il s'agisse de leur patrimoine professionnel ou personnel.
L'attrait pour la société holding repose principalement sur une fiscalité avantageuse et la possibilité de créer un effet de levier financier significatif. Mais ce n'est pas tout...
La création de holdings permet aussi de structurer un actionnariat souvent complexe, notamment dans les groupes familiaux. Les holdings dites "de branche" facilitent la rationalisation de la représentation des associés lors des assemblées générales. Ainsi, chaque branche familiale désigne un représentant pour siéger à l’assemblée générale et chaque membre de la branche peut débuter les transmissions en respectant les règles de leur association.
Mais tout cela n'est possible qu'en choisissant la forme juridique adéquate pour la holding et en portant une attention particulière à la rédaction des statuts.
Il est essentiel de définir avec précision :
Par exemple, selon les clauses statutaires choisies, il est tout à fait possible de contrôler indirectement une société (Société O) en détenant 51 % d'une holding (H1) qui elle-même possède 51 % de la Société O.
Ce montage crée un effet de levier puissant, permettant à un actionnaire de détenir indirectement un peu plus de 25 % de la société opérationnelle tout en exerçant un contrôle stratégique.
Pour mettre en œuvre une telle structuration, il est essentiel d'être accompagné par des conseils spécialisés. Ces experts sauront définir les objectifs précis de chaque associé et rédiger les documents juridiques en conséquence.
La holding est bien plus qu'une simple société. C'est un outil stratégique essentiel pour optimiser la gestion, la transmission et le contrôle du patrimoine. Un bon accompagnement est donc essentiel pour une structuration optimale.
Dans un monde financier en constante évolution, où les incertitudes économiques et géopolitiques peuvent bouleverser les marchés du jour au lendemain, une vérité demeure incontestable : la diversification reste le pilier fondamental d'une stratégie d'investissement réussie. Comprendre et appliquer efficacement ce principe peut faire toute la différence entre un patrimoine qui résiste aux tempêtes financières et un portefeuille vulnérable aux aléas des marchés.
L’usufruit est l’un des éléments constitutifs de la pleine propriété. Il confère à son titulaire, l’usufruitier, le droit de jouir de la chose et notamment d’en percevoir les revenus. La nue-propriété, qui est l’autre composante de la pleine propriété, permet quant à elle de disposer du bien.
Les objectifs de l’investisseur s’expriment généralement en fonction de son horizon d’investissement, sa capacité et sa tolérance au risque. Toutefois, ces notions restent vagues… Où se situe la frontière entre le court, moyen et long terme ? Quelle mesure retenir pour la tolérance au risque ? L’approche par objectif patrimonial facilite cette formalisation, mais comment cela fonctionne-t-il ?
La diversification est essentielle dans la gestion de son patrimoine, et incarne la raison d’être d’une planification financière bien échafaudée.
Investir sur les marchés actions peut être anxiogène pour beaucoup d’épargnants même si leur horizon d’investissement s’avère très éloigné. À travers l’investissement programmé, les épargnants s’affranchissent de ces difficultés.
La donation avant cession est une technique permettant de transmettre des biens tout en optimisant les coûts fiscaux. Particulièrement prisée pour la cession d'entreprise, elle peut également s'appliquer à la vente d'actifs financiers ou immobiliers, apportant des avantages fiscaux notables.