Comment protéger son patrimoine grâce à la diversification ?
La diversification est essentielle dans la gestion de son patrimoine et incarne la raison d’être d’une planification financière bien échafaudée.
Diversification : les grandes classes d’actifs
Plusieurs grandes classes d’actifs peuvent composer un patrimoine et possèdent chacune leurs avantages et inconvénients :
- Les actifs monétaires, avec un risque faible en contrepartie d’un rendement modeste,
- Les actifs cotés, avec une liquidité accompagnée d'une volatilité significative,
- Les produits structurés avec des barrières de protection et de distribution mais une performance capée,
- L’immobilier, avec des revenus récurrents mais fortement fiscalisés,
- Le Private Equity, avec des hypothèses de performance au détriment d’une illiquidité…
Diversification : les étapes essentielles dans l’élaboration d’une stratégie d’investissement optimisée
Trois étapes sont essentielles :
- Tout d’abord, il convient de déterminer le montant d’actifs devant être immobilisés pour financer le train de vie ou faire face à des imprévus. Ces actifs doivent rester disponibles à tout moment et les sous-jacents liquides et peu volatils sont à ce stade privilégiés : épargne bancaire, monétaire, fonds en euros…
- Ensuite, à l’inverse, il est nécessaire de déterminer la partie projetée sur un horizon de temps long. Seront acceptés la volatilité et l’illiquidité, constituant la contrepartie d’hypothèses de performances élevées. Les actifs sélectionnés à cette étape constituent le moteur de performance de l’allocation dont la diversification en sera un rouage essentiel : actions cotées, immobilier, value add, et Private Equity, catégorie reine du non coté.
- Enfin, les montants restants seront attribués à des sous-jacents dont le couple-rendement risque est maîtrisé en lien avec des objectifs de distribution le cas échéant, ou de valorisation à moyen terme par exemple, comme les produits structurés, les fonds patrimoniaux ou l’immobilier de rendement.
Combiner les différentes classes d’actifs de manière réfléchie et pragmatique permet de composer avec les avantages et les inconvénients de chacune, et ce, sans incidence sur les objectifs patrimoniaux de l’investisseur : préservation du capital, valorisation, création de revenus…
L’accompagnement par un conseiller patrimonial s’avère opportun pour mettre en place une diversification équilibrée.
Transmettre son entreprise est souvent l’une des étapes les plus délicates de la vie d’un dirigeant. Après des années d’engagement et de développement, vient le moment de céder ou de partager le capital, tout en assurant la pérennité du projet. Parmi les outils financiers qui facilitent cette transition, le Leverage Buy Out (LBO) et ses variantes, LMBO et OBO, occupent une place majeure.
L’assurance-décès et l’assurance-vie sont tous deux des outils phares de la gestion patrimoniale des Français. Leur dénomination pourrait suffire à les différencier, pourtant il n’est pas rare qu’on les confonde à cause de certaines caractéristiques techniques qui demeurent communes aux deux dispositifs.
Si en 2025, la collecte sur les unités de compte semble plus dynamique (+10 % sur un an, 38 % de la collecte) que celle des fonds en euros (stable sur l'année), les fonds garantis en euros restent néanmoins le support privilégié des contrats d'assurance-vie.
Dans un monde financier en constante évolution, où les incertitudes économiques et géopolitiques peuvent bouleverser les marchés du jour au lendemain, une vérité demeure incontestable : la diversification reste le pilier fondamental d'une stratégie d'investissement réussie. Comprendre et appliquer efficacement ce principe peut faire toute la différence entre un patrimoine qui résiste aux tempêtes financières et un portefeuille vulnérable aux aléas des marchés.
L’usufruit est l’un des éléments constitutifs de la pleine propriété. Il confère à son titulaire, l’usufruitier, le droit de jouir de la chose et notamment d’en percevoir les revenus. La nue-propriété, qui est l’autre composante de la pleine propriété, permet quant à elle de disposer du bien.
Les objectifs de l’investisseur s’expriment généralement en fonction de son horizon d’investissement, sa capacité et sa tolérance au risque. Toutefois, ces notions restent vagues… Où se situe la frontière entre le court, moyen et long terme ? Quelle mesure retenir pour la tolérance au risque ? L’approche par objectif patrimonial facilite cette formalisation, mais comment cela fonctionne-t-il ?
