500 000, le nombre moyen d’entreprises qui seront cédées en France dans les 10 prochaines années ?
Bien difficile de déterminer le nombre d’entreprises qui seront cédées en France dans les 10 prochaines années, puisque la Direction Générale des Entreprises au sein du ministère de l’Économie estime que ce nombre est compris entre… 250 000 et 700 000. La fourchette est large.
Entreprises françaises : chiffres clés et tendances du marché
Toujours est-il qu’en 2023, ce sont plus de 50 000 entreprises qui ont été transmises. Simultanément, 17 000 ont disparu (notamment à la suite du départ à la retraite du dirigeant), et 114 000 entreprises individuelles et 270 000 sociétés ont été créées.
Le nombre important de transmissions illustre aussi la fin d’un cycle démographique avec l’arrivée à la retraite des « baby-boomers ». Comme le signale Bpifrance, 25 % des dirigeants français ont plus de 60 ans et 1 sur 10 a plus de 65 ans. Ainsi, dans la décennie à venir, plus d’une PME et ETI sur deux se trouvera en situation de transmission, soit trois fois plus qu’au cours de la précédente.
À noter que les transmissions au sein de la famille représentent 20 % des opérations, 80 % étant réalisées auprès de tiers extérieurs.
Transmission d’entreprise : l’anticipation, la clé de la réussite
Pour fluidifier le marché de la transmission, Bpifrance a créé un site dédié à la reprise d’entreprise (https://reprise-entreprise.bpifrance.fr) avec une bourse de la transmission. À date, 47 000 entreprises sont à reprendre.
La restauration et le tourisme constituent la principale cohorte avec 26 000 entreprises à céder. Cela représente environ 7 % des entreprises existantes dans ce secteur. Viennent ensuite les commerces avec 18 000 entreprises à céder, au sein desquels l’alimentaire est le principal sous-secteur. Les 2 200 entreprises du secteur de la production proviennent essentiellement du BTP. Enfin, les services comptent uniquement 1 600 entreprises à céder.
En 2015, Fanny Dombre Coste, dans son rapport au Gouvernement intitulé « Favoriser la transmission d’entreprise en France » , constatait que les entreprises ayant fait l’objet d’une reprise récente connaissent des taux d’investissement, de rentabilité et de survie supérieurs à la moyenne des entreprises. À l’inverse, les cessions mal anticipées et mal préparées peuvent avoir des effets négatifs.
La reprise d’entreprise présente de meilleures chances de réussite que la création, puisque 71 % des établissements repris en 2011 existent toujours cinq ans après, contre 51 % des créations de la même année.
Parlons Patrimoine Février 2025
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