Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Depuis la crise de 2008, les banques européennes réduisent leur exposition au financement des PME/ETI, contraintes par des réglementations prudentielles. Ce phénomène de désintermédiation pousse les entreprises à se tourner vers les fonds de dette privée.
Aux États-Unis, ce phénomène est encore plus marqué : plus de 80 % des financements passent par les marchés de capitaux, contre seulement 20 % via les banques. Au niveau mondial, le montant des actifs en dette privée dépasse désormais 1 500 milliards USD en 2024, contre 300 milliards USD en 2010. En France, selon la dernière étude France Invest, les fonds de dette privée ont levé 8,5 Md€ en 2024 et investi 12,8 Md€ dans 317 opérations. Cela fait de la France le deuxième marché européen après le Royaume-Uni.
L’environnement actuel de normalisation des taux favorise les rendements variables liés à la dette privée. Les coupons sont composés d’une marge attractive (par exemple, marge 6,5 % + Euribor), offrant ainsi des rendements nets de l’ordre de 8/10 % actuellement, y compris sur des financements de type senior présentant des suretés de premier rang.
Les fonds de dette privée peuvent distribuer des coupons dont la fréquence est variable, pouvant être mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels. Ils s’installent donc aisément dans des stratégies de complément de revenu ou de diversification au travers de diverses enveloppes de détention comme le compte-titres ou l’assurance-vie, le contrat de capitalisation ou encore en détention directe (nominatif pur).
La dette privée propose une faible corrélation avec les marchés cotés, et se positionne au cœur d’une stratégie financière globale, ou d’une allocation d’actifs privés aux côtés du Private Equity.
Plusieurs stratégies et instruments financiers sont utilisés en dette privée, présentant chacun leurs avantages/inconvénients et un couple rendement-risque très varié pouvant s’adapter à des profils investisseurs différents. Par exemple :
La dette privée incarne un maillon essentiel entre les besoins de financement des entreprises et l’épargne française.
Face à une épargne abondante, peu rémunératrice (plus de 5 000 Md€ hors immobilier, majoritairement sur livrets peu rémunérés), la dette privée apparaît comme un compromis séduisant : un rendement supérieur aux placements traditionnels et une contribution à la croissance des sociétés françaises et européennes.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.