Réduire son impôt avec les SCPI fiscales Les différents types de SCPI fiscales et leur fonctionnement

Contenu mis à jour le 6 juin 2023
Contenu mis à jour le 6 juin 2023

Investir dans une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) est un bon moyen de réaliser un investissement immobilier sans contrainte de gestion du bien.

Pour s’adapter aux besoins de chaque client, il existe trois types de SCPI :

  • Les SCPI de rendement : les SCPI de rendement sont les plus appropriées pour les personnes souhaitant générer des revenus réguliers issus des loyers encaissés par la société.
  • Les SCPI de capitalisation : il s’agit de SCPI dont l’objectif est de capitaliser sur le long terme par une évolution du prix de souscription des parts.
  • Les SCPI fiscales : cette catégorie de SCPI permet d’optimiser sa fiscalité tout en diversifiant son patrimoine.

Qu’est-ce qu’une SCPI fiscale ?

Les SCPI fiscales font l’acquisition de biens immobiliers éligibles à un dispositif fiscal. Les SCPI fiscales sont ainsi spécialisées par dispositif et portent ainsi leur nom : Malraux, déficit foncier ou monuments historiques. En investissant dans ces SCPI, l’investisseur bénéficie des mêmes avantages fiscaux que s’il avait acquis le bien immobilier en direct.

Attentions néanmoins, ce type de placement est peu liquide. En effet, pour bénéficier de ces avantages fiscaux, il convient de les garder un certain nombre d’années.

Les SCPI Malraux

Les SCPI Malraux

Le dispositif Malraux a pour objectif d’inciter à la restauration des villes et centres villes présentant des caractères architecturaux et historiques particuliers.

L’immeuble doit être situé dans cette zone mais ne présente pas nécessairement en lui-même ces caractéristiques. Il permet ainsi une réduction d'impôt calculée sur le montant des travaux réalisés. Ainsi, la réduction d'impôt n'est pas calculée sur la totalité du montant investi, mais seulement sur la fraction correspondant aux travaux. L'investisseur profite de la réduction l'année suivant la souscription des parts et en une seule ou plusieurs fois.

En contrepartie, il doit s’engager conserver ses parts pendant 9 ans à partir de la mise en location du dernier immeuble acquis par la SCPI.

Les SCPI de déficit foncier

Les SCPI de déficit foncier

De manière générale, on parle de déficit foncier lorsque les charges déductibles sont supérieures aux revenus fonciers (loyers). Ainsi, les SCPI de déficit foncier réalisent des investissements dans des immeubles qu’ils rénovent avant de les louer. L’épargnant qui investit dans ce type de SCPI pourra alors imputer le montant des travaux de rénovation de ses revenus fonciers. Il n’y a pas de limitation liée à l’imputation sur les revenus fonciers. La seule limite est liée aux 10 700 euros de déficit sur le revenu global.

Les SCPI en nue-propriété

Les SCPI en nue-propriété

Dernière solution pour réduire son imposition grâce aux SCPI : l’acquisition de parts de SCPI en nue-propriété.

Le principe de démembrement consiste à séparer, sur une période prédéfinie, les deux éléments constitutifs de la propriété, à savoir la nue-propriété et l’usufruit. En achetant la nue-propriété, l’investisseur ne perçoit aucun revenu sur toute la durée du démembrement. Il bénéficie de plus d’une exonération temporaire de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI).

Ce n’est pas une défiscalisation au sens propre mais une maîtrise de la fiscalité par la non-augmentation de l’assiette IFI pendant la durée du démembrement.

La souscription de parts de SCPI peut répondre à plusieurs objectifs patrimoniaux, dont l’optimisation de votre fiscalité.

Notre équipe dédiée vous accompagne à chaque étape pour trouver l’investissement immobilier qui correspond le mieux à vos besoins et objectifs d’investisseur et détermine avec vous le mode de détention adéquat.

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Les détenteurs de parts de SCPI doivent être vigilants quant au traitement fiscal de leur investissement. On distingue plusieurs régimes fiscaux selon les revenus fonciers, financiers ou les plus-values.
L’investissement dans des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) peut se réaliser en pleine propriété, dans la majorité des cas, et en nue-propriété ou en usufruit dans le cadre d’un démembrement.
Les parts de la SCPI font partie de l’actif successoral. La transmission des parts d’une SCPI est plus simple à opérer entre les héritiers, comparée à celle d’un immeuble.
Les SCPI de rendement détiennent un patrimoine essentiellement composé d’immeubles (bureaux, entrepôts, boutiques, établissements du secteur social, éducatif, ou de la santé...) dont les revenus locatifs sont généralement supérieurs à ceux de l’immobilier résidentiel.
Il existe plusieurs types de SCPI qu’il convient de choisir en fonction de ses besoins, de ses objectifs et de son profil investisseur.
L’acquisition de parts de SCPI à crédit peut constituer une solution intéressante. Elle permet en effet de développer son patrimoine à moindre coût tout en générant des revenus potentiels complémentaires.
Les Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont des organismes de placements collectifs dont le but est l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier pour le compte d’investisseurs particuliers ou institutionnels.
Plusieurs modes de détention sont possibles lors de l’acquisition de parts de SCPI. Il est possible de le faire en détention directe, c’est à dire en souscrivant directement des parts de SCPI à la société de gestion. Il est également possible investir dans des parts de SCPI via un contrat d’assurance-vie ou de capitalisation.
Il est possible d’investir dans l’immobilier locatif à moindre coût, sans contrainte de gestion, en souscrivant des parts de Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ou d’Organismes de Placement Collectif en Immobilier (OPCI).
Il est possible d’utiliser son contrat d’assurance-vie pour investir dans une société civile de placement immobilier (SCPI), afin de cumuler la performance d’un investissement immobilier avec le cadre fiscal avantageux de l’assurance-vie.