La loi Pacte, en élargissant le spectre des supports éligibles en assurance vie, a favorisé la démocratisation du Private Equity. Mais attention à ne pas confondre la liquidité de l’enveloppe assurance vie avec celle des unités de compte en Private Equity. Il existe de nombreux supports disponibles, sous des formes juridiques variées et avec des fenêtres de liquidité différentes. Ainsi, avant toute décision d’investissement, il est important de bien comprendre les caractéristiques du produit, l’horizon d’investissement associé et le risque pris afin de s’assurer de l’adéquation du support avec son profil d’investisseur. Pour bien choisir son mode de détention, voici deux règles à suivre.
Avant de choisir un fonds de Private Equity, il est important de bien comprendre sa stratégie d’investissement. En effet, cette dernière aura un impact important sur l’espérance de rendement et le risque de perte en capital. Il s’agit par exemple d’analyser le niveau de maturité des sociétés financées, leurs activités ou encore de rechercher avec quels instruments elles sont financées. Plus les entreprises sont financées tôt dans leur cycle de développement, plus le risque est grand, mais plus le potentiel de rendement est important. Ainsi, une ETI (entreprise de taille intermédiaire) sera généralement moins risquée qu’une PME (petite et moyenne entreprise).
Chaque fonds dispose d’un DIC (document d’information clé) qui doit être remis avant tout investissement. Ce document reprend les différentes caractéristiques du placement et contient notamment des informations sur le produit, ses risques et retours potentiels et ses coûts. Il est possible d’y trouver un indicateur de risque. Cet indicateur, construit sur une échelle de 1 (le moins risqué) à 7 (le plus risqué), permet ainsi de comparer les fonds entre eux. La majorité des fonds de capital investissement sont notés 7 sur cette échelle. Le choix doit être fait en fonction du profil investisseur (prudent/aversion au risque, équilibré ou dynamique) et des objectifs d’investissement.
Il existe plusieurs typologies de fonds d’investissement. Trois points sont à prendre en compte : sa maturité, son accessibilité et sa fiscalité. Il existe des fonds avec une durée de vie prédéterminée à l’avance et allant de cinq à dix ans. Au contraire, d’autres sont à durée indéterminée. C’est alors la société de gestion qui décide du meilleur moment pour clôturer le fonds.
En souscrivant un fonds de Private Equity via un contrat d’assurance-vie, il est possible de bénéficier de la liquidité des parts assurée par l’assureur et des avantages fiscaux et successoraux de l’assurance vie. En contrepartie, des frais supplémentaires liés au contrat devront être acquittés.
Nos équipes vont accompagnent dans la sélection de fonds de Private Equity en fonction de vos objectifs, de votre horizon de placement et de votre profil de risque.