Le contrat de capitalisation pour personnes morales Quels avantages ?

Contenu mis à jour le 13 août 2024
Contenu mis à jour le 13 août 2024

Le contrat de capitalisation est une solution d’épargne à moyen terme qui permet de constituer un capital à une échéance déterminée lors de la souscription. Lorsque le souscripteur est une personne morale, le contrat de capitalisation présente de nombreux avantages.

L’accès à de nombreux supports d’investissement

Le contrat de capitalisation, géré par un assureur ou une mutuelle, donne accès à de nombreux supports d’investissement, des plus prudents aux plus dynamiques, investis sur différentes classes d’actifs ou zones géographiques. Ces supports peuvent être garantis en capital (fonds en euros), ou comporter un risque de perte en capital en contrepartie d’un potentiel de rendement plus important (unités de compte).

Valoriser la trésorerie d’entreprise

Valoriser la trésorerie d’entreprise

Le contrat de capitalisation est un moyen de valoriser sa trésorerie et de diversifier ses avoirs grâce aux différents supports accessibles. Il offre la possibilité de construire une allocation d’actifs sur mesure en fonction de l’horizon de placement. 

Ainsi, les fonds en euros présentent l’intérêt de garantir le capital au moins à hauteur des primes nettes et bénéficier de l’effet “cliquet” (encaissement et capitalisation) des intérêts acquis année après année. 

Les fonds en euros sont généralement majoritairement investis en obligations, mais peuvent être partiellement investis en actions ou sur des supports immobiliers. Les supports en unités de compte permettent d’investir sur des classes d’actifs plus dynamiques afin de capter la hausse potentielle des marchés financiers en contrepartie d’un risque de perte en capital.

Une fiscalité intéressante

Le régime fiscal du contrat de capitalisation est assimilé au régime fiscal des primes de remboursement qui permet d’imposer les intérêts capitalisés (même en l’absence de rachat) selon une méthode actuarielle, lorsque deux conditions sont simultanément remplies :

  • La prime de remboursement du contrat doit excéder 10 % de la valeur de souscription ;
  • La valeur de souscription du contrat ne doit pas excéder 90 % de la valeur de remboursement.

Lorsque ces deux conditions sont réunies, la base annuelle imposable à l’impôt sur les sociétés (IS) est déterminée forfaitairement en prenant comme rendement actuariel 105 % du dernier taux mensuel des emprunts d’État à long terme (TME) connu lors de l’acquisition ou de la souscription. Par la suite, en cas de rachats, la base taxable à l’IS est égale à la différence entre la valeur réelle du contrat à la date du rachat et la valeur du contrat revalorisé forfaitairement.

En cas de TME négatif, la taxation actuarielle annuelle ne devrait pas s’appliquer. La taxation n’interviendrait qu’en cas de rachat effectif.

Bon à savoir : les prélèvements sociaux ne sont pas dus par les personnes morales soumises à l’IS.

En cas de rachat pendant les quatre premières années suivant la souscription et pour la part investie sur le fonds en euros, des pénalités sont dues. Ces pénalités varient généralement de 1 % à 4 % du rachat dans la limite des intérêts générés par le contrat. Elles disparaissent au bout de 4 ans d’antériorité du contrat de capitalisation. Les pénalités peuvent être différentes en fonction des compagnies d’assurance. Généralement, les rachats des unités de compte ne sont pas soumis à pénalités.

Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

Le contribuable personne morale devra, le cas échéant, déclarer les parts ou actions de la société à l’IFI. En effet, la valeur de rachat des contrats de capitalisation exprimée en unités de compte est incluse dans le patrimoine du contribuable à hauteur de la fraction de leur valeur représentative des actifs immobiliers contenus dans ces unités de compte, appréciée sous certaines conditions.

Pour déterminer cette fraction, il est appliqué à la valeur des parts ou actions un coefficient correspondant au rapport entre :

  • La valeur des parts ou actions représentatives des biens immobiliers imposables,
  • et la valeur vénale réelle de l’ensemble des actifs de la société ou de l’organisme.

Imposition en cas de décès

En cas de décès, les titres de la société détentrice du contrat de capitalisation personne morale, et non le contrat de capitalisation lui-même, constituent un actif de succession. Le contrat de capitalisation est pris en compte pour valoriser les titres de la société taxés aux droits de succession.

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Le contrat de capitalisation est un placement à long terme, conclu entre un souscripteur et un assureur qui prévoit, en contrepartie du paiement d’une cotisation, le versement, à l’échéance du terme, d’un capital constitué du montant des primes et des intérêts capitalisés.
Dans le cadre de la gestion de leur trésorerie, les entreprises peuvent souscrire des contrats de capitalisation. Les personnes morales peuvent y souscrire, qu’elles soient soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’Impôt sur les sociétés (IS), mais pour ces dernières des conditions sont à respecter. La fiscalité varie en fonction de l’option fiscale de l’entreprise.