Une obligation est une valeur mobilière représentant une part de dettes d’un État, d’une collectivité locale ou d’une entreprise.
En plus du capital qui sera restitué à échéance fixe (en général, entre 5 à 30 ans), le débiteur s’engage à rémunérer le créancier périodiquement (tous les ans, ou tous les trimestres notamment) selon un taux d’intérêt fixe ou variable.
Pour comprendre le fonctionnement des obligations, quelques notions se révèlent indispensables.
Le nominal d’une obligation (ou valeur faciale ou principal) est égal au capital de départ emprunté par l’émetteur de l’obligation divisé par le nombre de titres émis. Par exemple, un émetteur décide d’emprunter un million d’euros. Ce capital sera divisé en différentes coupures, par exemple de 1 000 euros pour faciliter les échanges sur le marché. Ce montant de 1 000 euros correspond à la valeur nominale de l’obligation.
Il s’agit de la durée de vie de l’obligation. Elle peut correspondre à la date à laquelle le détenteur de l’obligation se voit rembourser le montant intégral du nominal c’est à dire le capital emprunté par l’émetteur. On parle alors de remboursement du capital in fine. Ce remboursement peut également être régulier et se réaliser par un amortissement constant (chaque versement comprend une part identique de coupon et de capital) ou par annuités constantes (le capital remboursé est constant à chaque versement). L’échéance moyenne d’une obligation est de dix ans.
Le coupon correspond au versement périodique d’un intérêt au détenteur de l’obligation. Selon la nature de l’obligation, le versement des intérêts peut être régulier (généralement tous les ans) ou intervenir in fine, c’est-à-dire à l’échéance. De même, le taux d’intérêt versé peut être fixe (le revenu de l’intérêt perçu périodiquement est constant) ou variable (le taux d’intérêt varie en fonction des taux du marché).
Le principal atout des obligations est leur rendement fixe.
Dans la plupart des cas, l'investisseur qui achète une obligation connaît le rendement qui lui sera attribué chaque année. Ce principe possède toutefois un certain nombre d'exceptions. Il s'agit des cas dans lesquels le rendement est lié à un indice ou à un indicateur de taux.
Le risque principal du créancier est de ne pas se voir restituer la somme prêtée en cas de faillite du débiteur. C’est pourquoi, on peut assimiler le taux d’intérêt à la part de risque prise par l’investisseur : plus le taux d’intérêt est rémunérateur, plus l’investissement est risqué.
Il existe également d’autres risques comme le risque de baisse de la valeur de l’obligation en cas de revente avant l’échéance ou le risque de défaut de repreneur en cas de revente de l’obligation.
Les obligations s’adressent à des investisseurs avertis. Il est important d’en comprendre le fonctionnement, les avantages ainsi que les risques : épargne immobilisée, risque de perte en capital…
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