La donation avant cession est une technique permettant de transmettre des biens tout en optimisant les coûts fiscaux. Particulièrement prisée pour la cession d'entreprise, elle peut également s'appliquer à la vente d'actifs financiers ou immobiliers, apportant des avantages fiscaux notables.
Lorsqu'un actif est vendu, la plus-value réalisée est soumise à une imposition selon sa nature. Si le produit de cette vente est ensuite donné, il subit une seconde taxation, cette fois sous la forme de droits de donation, si le montant transmis dépasse les abattements légaux.
En inversant les opérations, c'est-à-dire en réalisant la donation avant cession, il est possible de réduire, voire d'annuler, l'impôt sur la plus-value, puisque la valeur retenue pour son calcul est celle mentionnée dans l'acte de donation.
En pratique, si la donation et la cession sont concomitantes, aucune plus-value n'est souvent constatée, ce qui réduit l'impôt. Seuls les éventuels frais de donation restent dus.
La donation avant cession est une stratégie puissante, mais qui doit être menée avec prudence. En effet, deux éléments sont particulièrement surveillés par l'administration fiscale :
Prenons un exemple :
Un père donne à son fils des titres de la société qu'il a créée pour une valeur de 200 000 €.
Les frais de donation s'élèvent environ à 20 000 € (abattement légal de 100 000 € entre parent et enfant, puis taux de taxation de 20 % retenus). La cession des titres par le fils se fera sur la même valeur (200 000 €), soit aucun impôt à régler sur la plus-value.
Si le père avait d'abord cédé ses titres, puis avait donné 200 000 € à son fils, il aurait réglé :
La donation avant cession permet ainsi, dans cet exemple, de réduire le coût de 75 %.
Dans un contexte de vieillissement de la population et de la transmission patrimoniales de plus en plus fréquentes, la donation avant cession constitue une solution particulièrement. intéressante. Toutefois, chaque situation patrimoniale est unique, et le choix entre donation en pleine propriété, en démembrement ou avec des conditions spécifiques dépend des objectifs de transmission et des contraintes personnelles. Pour tirer le meilleur parti de ce mécanisme et éviter tout risque de redressement fiscal, il est essentiel de se faire accompagner par un expert de ces sujets, qui saura adapter la stratégie à vos besoins et vous guider face aux éventuelles complexités juridiques.
La dette privée est un mode de financement pour les entreprises non cotées, qui cherchent des alternatives aux prêts bancaires traditionnels et aux émissions obligataires sur les marchés financiers cotés. Depuis la crise financière de 2008, les banques ont restreint leurs prêts en raison du renforcement de la réglementation bancaire, ce qui a amené à une forte croissance du marché de la dette privée, attirant des investisseurs à la recherche de rendements attractifs.
Le démembrement de propriété est un outil juridique qui permet de séparer l'usufruit, c'est-à-dire le droit de jouir de la chose, de la nue-propriété, c'est-à-dire le droit de disposer de la chose. Il existe deux situations principales concernant le démembrement : le démembrement subi lors d'un décès au profit du conjoint et le démembrement choisi dans le cadre d'une stratégie de transmission. Voici les principales différentes entre ces deux types de démembrement :
L’épargne des investisseurs privés peut être logée dans différentes « enveloppes », telles que l’assurance-vie, le compte-titre ou encore le Plan d’Épargne Actions, dont certaines bénéficient d'avantages en matière de fiscalité. Chacune de ces enveloppes donne un accès plus ou moins étendu à différents types de sous-jacents, regroupés en grandes classes d’actifs.
Il est important de rappeler que le Plan d'Épargne Retraite, autrement dit le PER, est un dispositif d'épargne long terme destiné à compléter les revenus lors du passage à la retraite. Il comporte une phase d'épargne constituée de versements permettant d'obtenir une économie d'impôt et une phase de liquidation.
Pour la construction d’une allocation patrimoniale, trois étapes fondamentales sont nécessaires pour sélectionner et structurer les actifs.
Pour diminuer la fiscalité, deux solutions sont à la disposition des contribuables français : la réduction d’impôt et la déduction fiscale. Mais quelles sont les différences entre ces deux solutions ?