S’il est un des maux considérés comme endémique en France, c’est bien celui de l’instabilité des politiques fiscales de nos gouvernements. La tendance stabilisatrice amorcée depuis 2017 n’a pas résisté à la double actualité politico-fiscale de 2024 : la dissolution et la « découverte » d’un déficit public jamais atteint.
L’absence de majorité parlementaire a permis à l’Assemblée nationale le vote négatif du budget pour sa partie recettes, entrainant le rejet de l’intégralité d’un texte qui avait donné lieu à une production hors normes d’amendements taxeurs.
Le Sénat débat donc actuellement sur la version initiale d’un texte qui échappe pour l’heure au recours prématuré de l’article 49-3 de notre constitution. Son usage semble pourtant inévitable, à défaut de l’article 47.3.
Pour la première fois depuis 1958, le projet de loi de finances a été rejeté sur le premier volet soumis à l’examen des députés. Il l’a été, au-delà des problématiques politiques, du fait de mauvaises nouvelles des finances publiques dont le niveau de déficit est historique. Encore un fâcheux précédent. Le double effet ciseaux de dépenses en hausse et de recettes fiscales en berne, entraine notre déficit public au-delà du seuil des 6 % du PIB. Un record en Europe, pour une France qui vit au-dessus de ses moyens, justifiant la procédure de déficit excessif lancée par l’Union européenne.
Alors, afin de contenir le déficit à 5 % du PIB en 2025, un effort de plus de 60 milliards d'euros est nécessaire.
Le gouvernement, nommé le 5 septembre et formé le 21 septembre, n’a eu que quelques semaines pour proposer un budget marqué par une hausse des impôts frappant les grandes entreprises et les ménages. Les économies prévues oscillent, quant à elles, selon les annonces du gouvernement et leurs analyses, entre la moitié et le tiers des 60 milliards recherchés, la dette atteignant plus de 115 % du PIB à 3228 Milliards d’euros.
Il serait politiquement tentant de privilégier une ventilation des efforts entre dépenses et recettes publiques au détriment de ces dernières, marquant une augmentation singulière des prélèvements obligatoires. Faut-il rappeler que la France est au premier rang des pays de l’OCDE pour ses dépenses publiques : 57 % du PIB vs 50 % en moyenne pour nos voisins européens ?
La stabilité fiscale est aussi cruciale afin d’encourager les investissements étrangers et nationaux à la recherche d’un cadre pluriannuel dont l’incertitude est l’ennemi. Cette stabilité est tout autant importante pour les personnes physiques soucieuses d’organiser la détention et la transmission de leur patrimoine sur un horizon opposé au court-termisme.
Elle peut être atteinte grâce à des politiques fiscales cohérentes, transparentes et prévisibles, synonymes de confiance, de croissance et de compétitivité. Quelques pistes exploratoires peuvent conduire à un nouveau pacte fiscal :
Ces axes de réflexion visent à l’instauration d’une politique fiscale stable, dans un objectif de compétitivité, loin de tout dogmatisme partisan.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.