Monsieur Alexandre, 40 ans et Madame Armande, 65 ans, se posent une question revenant régulièrement : « Quelles sont les meilleures stratégies d’investissement pour placer 200 000 € ? ». Leurs objectifs, les contraintes et leurs profils étant différents, pour répondre à cette question, une approche patrimoniale adaptée est nécessaire.
« J’ai 200 000 €, quelles sont les meilleures stratégies d’investissement ? »
C’est le type de question revenant régulièrement, mais qui n’attend pas de réponse préétablie.
Elle invite en réalité à d’autres questions… D’abord portées sur les objectifs patrimoniaux souhaités :
Puis, sur l’environnement dans lequel y répondre :
Ainsi, il ne sera pas conseillé de faire la même chose pour ces 200 000 € à investir.
Ainsi, il ne sera pas conseillé de faire la même chose pour ces 200 000 € à investir :
Monsieur Alexandre, 40 ans, marié, deux enfants, actif, avec une capacité d’épargne et d’endettement. Son patrimoine comporte une résidence principale valorisée 600 000 € détenue avec son épouse, un Plan d’Épargne en Actions de 70 000 €, un Plan d’Épargne Retraite de 30 000 €.
Madame Armande, 65 ans, mariée, un enfant, qui part à la retraite, est propriétaire de sa résidence principale valorisée 600 000 € détenue avec son mari, de deux appartements locatifs d’une valeur de 200 000 € chacun et d’un contrat d’assurance-vie valorisé 250 000 € dont 70 % en sécuritaire.
Monsieur Alexandre, ayant pour objectif le développement de son patrimoine, avec 200 000 € il pourrait :
Exemple d’allocation financière
La première question que nous pourrons nous poser est celle du véhicule d’investissement. Compte tenu des contrats qu’il a déjà, du fait qu’il ait des enfants, nous lui proposerons de travailler avec un contrat d’assurance-vie haut de gamme, de droit français.
Nous pourrons noter que l’assurance-vie est une enveloppe fiscale qui, tant que les fonds ne sont pas retirés, ne prévoit pas de fiscalité sur les plus-values et les intérêts. Elle conviendra parfaitement à notre logique de capitalisation. Rappelons qu’investir sur 18 ans à 4 %, c’est doubler son capital.
De son côté, Armande qui part à la retraite voit ses revenus baisser considérablement, avec 200 000 €, elle souhaiterait générer des revenus complémentaires et de les sécuriser.
Actuellement, son patrimoine est déséquilibré au profit de l’immobilier, nous allons l’orienter vers une stratégie financière diversifiée pour lui générer des revenus complémentaires.
Après analyse de son budget, elle a besoin de 600 € par mois.
Nous lui préconisons deux thématiques : fonds structurés et dette privée.
De plus, nous préconiserons de construire un portefeuille de plusieurs fonds de ce type pour mutualiser les risques : exposition à différents sous-jacents, garanties différentes pour arbitrer entre risque et rendement, constatations multiples...
À noter que cette allocation nécessitera un suivi dans le temps.
Nous travaillerons avec des rendements distribués (et non capitalisés) pour s’inscrire dans notre logique de revenus complémentaires. Notre véhicule d’investissement sera le compte titres pour sa souplesse.
Le financement bancaire s’étant largement restreint après la crise financière de 2008 et ses conséquences, certaines sociétés s’adressent à des sociétés d’investissement pour combler des besoins de financement. C’est ainsi que des fonds adaptés aux investisseurs institutionnels et privés ont vu le jour.
Madame Armande a également besoin de sécuriser son revenu. Nous allons donc lui proposer une allocation de fonds de dette privé, en mutualisant les gérants, le nombre de sociétés financées, en demandant des garanties importantes et en ciblant des sociétés de grandes tailles avec un chiffre d’affaires diversifié.
Ces stratégies, différentes en fonction des objectifs des clients, nécessitent une approche globale et consistant à mesurer les conséquences financières, fiscales et successorales des décisions prises.
Pour que la performance cible soit atteinte à ces différents niveaux, un suivi méticuleux et fréquent devra être effectué, afin d’adapter les différents choix retenus et les confronter aux éléments réels macro-économiques.
La stratégie initiale sera combinée à des options tactiques et opportunistes, seul gage de rentabilité et de maitrise du couple risque/rendement sur le long terme.
Monsieur et Madame Allen, couple marié et salariés du secteur privé, disposent d’un capital de 350 000 € issu de leur épargne et de deux successions. Fortement imposés (TMI 41 %), ils souhaitent aujourd’hui structurer leur patrimoine afin de réduire leur pression fiscale, générer des revenus complémentaires et organiser la transmission au profit de leur fils.
Les dirigeants d’entreprise sont, pour la plupart, exposés à une diminution importante de leur niveau de vie au moment de leur départ à la retraite. En effet, leur statut ne leur permet pas de prétendre à des pensions de retraite aussi élevées que les revenus qu'ils perçoivent lorsqu'ils sont en activité. Ainsi, une question s’impose aujourd’hui à eux : comment sécuriser leur niveau de vie à la retraite ? Ce constat nécessite une réflexion approfondie pour anticiper l’équilibre futur de ces revenus appelés à diminuer.
La France est l’un des pays qui dispose du plus grands nombres de dispositifs fiscaux. L’immobilier est l’un des secteurs les plus concernés par ces avantages fiscaux. Avant de choisir un dispositif, il convient de bien comprendre les implications à long terme.
Monsieur et Madame Azur, respectivement âgés de 50 et 51 ans, souhaitent organiser leur patrimoine suite à la cession de leur outil professionnel, afin de créer des revenus complémentaires nécessaires pour couvrir leurs besoins courants et d’optimiser la gestion des capitaux issus de la cession.
Dans les deux cas de figure, il s'agit d'un grand-père veuf, Monsieur Ansel, qui a une fille unique Alma, divorcée et mère d'un seul enfant, Arthur. Par hypothèse, le petit-fils décède après son grand-père et avant sa mère. Afin que le père de cet enfant (qui est héritier en cas de décès) ne reçoive rien au décès de son fils, on optera pour une donation soit graduelle, soit résiduelle.
Monsieur et Madame Arnaud, respectivement âgés de 83 et 82 ans, souhaitent organiser la transmission de leur patrimoine en assurant une transmission équitable à leurs enfants et en optimisant les droits de transmission.