Les professions libérales, par essence, mettent à disposition leur temps et leurs compétences au service de leurs clients ou de leurs patients. Il semble donc évident de les protéger aussi bien eux que leurs proches en cas d’altération de leur état de santé et de leur capacité à exercer leur métier. Plusieurs axes sont à considérer, comme la protection des flux ou encore la protection de la famille.
La protection des flux financiers est le premier axe de la protection qui comporte trois principales étapes pour la sécurisation des flux.
Tout d’abord, l’arrêt de travail, dont la durée maximale est de 1 095 jours (3 ans). Il s’agit de la protection du revenu immédiat.
La seconde étape est une incapacité longue ou l’invalidité, qui intervient à expiration de l’arrêt de travail. Il s’agit de la protection d’un revenu à long terme, dont les garanties cessent avec la liquidation des droits à la retraite, et, en règle générale, au plus tard à 65 ans.
La troisième étape, qui est souvent négligée, est la constitution d’un revenu complémentaire pour la retraite.
La protection de la famille en cas de décès est le second axe de la protection.
Le moyen principal est le capital décès. Il est également possible d’attribuer une rente viagère au profit d’un conjoint et/ou une rente temporaire pour le financement des études des enfants. Dans certains cas, il est nécessaire de protéger des enfants victimes de handicap.
Une fois l’environnement familial et professionnel étudié, nous vous proposons une stratégie de protection des flux. Cette stratégie intègre un revenu de remplacement immédiat et futur suffisant pour continuer de vivre avec un niveau de vie choisi à l’avance.
Prenons pour exemple, Monsieur GAULOIS, avocat, 45 ans, marié, père de 2 enfants d’une première union, ayant eu 1 enfant avec son épouse actuelle. Son épouse, sans activité, a 3 enfants d’une première union. La famille recomposée vit à 8 comme une seule famille.
Monsieur GAULOIS, conscient d’être responsable des flux indispensables au niveau de vie de la famille, nous sollicite pour une étude de sa protection. Son revenu annuel avant impôts est de 278 000 €. Il estime qu’en cas d’arrêt de travail, son besoin est de maintenir les flux. Il souhaite aussi qu’en cas de décès, sa femme et tous les enfants ne manquent de rien financièrement.
Les équipes de Laplace préconisent à Monsieur GAULOIS de souscrire aux contrats suivants :
1/ Un contrat de prévoyance forfaitaire
Un contrat de prévoyance forfaitaire avec une base de garantie de 6 PASS (PASS = 46 328 € en 2024), avec les prestations suivantes :
2/ Un contrat de retraite Madelin
Un contrat de retraite Madelin avec des cotisations annuelles déductibles du revenu global de 62 545 €.
Cette stratégie patrimoniale de prévoyance, permet à Monsieur GAULOIS et sa famille d’anticiper et sécuriser les hypothèses dramatiques auxquelles toute la famille aurait eu à faire face en cas d’altération de l’état de santé de Monsieur GAULOIS et de sa capacité à faire vivre sa famille.
Toutefois, pour davantage d’efficacité, cette analyse doit s’intégrer dans une étude patrimoniale globale, reprenant tous les éléments du patrimoine et, le cas échéant, les dispositions légales à prendre de son vivant. Il est donc opportun de solliciter l’accompagnement d’un Conseiller en Gestion de Patrimoine.
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.