Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Pour rappel, depuis le 27 septembre 2017, le principe d’imposition qui concerne les revenus de capitaux mobiliers est celui d’une taxation au prélèvement forfaitaire unique : 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux.
Les contribuables disposent néanmoins toujours de la possibilité d’opter pour l’imposition des revenus de capitaux mobiliers selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, avec, le cas échéant, l’application d’abattements, tels que celui de 40 % sur les dividendes.
Les contrats d’assurance-vie et de capitalisation, les PEA et PER permettent de bénéficier d’une fiscalité plus favorable dès lors qu’ils sont détenus depuis un certain temps. À ce titre, la durée de détention minimum pour bénéficier d’une fiscalité réduite est à minimum de 5 ou 8 ans en fonction des véhicules d’investissement.
Ainsi, les produits issus de rachats réalisés sur des contrats d’assurance-vie ou de capitalisation peuvent bénéficier d’une imposition réduite à l’impôt sur les revenus, dès lors que ces derniers sont détenus depuis plus de 8 ans :
Alors qu’avant 2019, il était nécessaire de ne pas réaliser de rachats ou de retraits au sein du PEA pour éviter sa clôture avant 8 ans de détention, aujourd’hui, tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du PEA et la taxation des gains au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, sauf en cas d’option globale pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Après 5 ans, les retraits n'entraînent plus la clôture du plan, néanmoins, il n'est plus possible d'effectuer de nouveaux versements.
La sortie d’un PER s’effectue en principe au plus tôt, soit à la date de liquidation de la pension dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse, soit à l’âge légal de départ en retraite.
Le traitement lors de la sortie du PER dépend de la manière dont ont été traités fiscalement les versements volontaires lors de l’entrée.
Enfin, il convient de noter qu’il existe des cas de sortie anticipée :
Les véhicules d’investissement à long terme offrent des cadres fiscaux avantageux pour optimiser son épargne en fonction de ses objectifs de vie. Toutefois, leur efficacité dépend fortement du bon choix d’enveloppe, de la durée de détention et du régime fiscal applicable à chaque situation.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.