50 % est, pour un cadre, le taux de remplacement, soit le rapport entre la pension de retraite perçue et le revenu gagné en activité.
En d’autres termes, ce taux mesure le pourcentage du niveau de vie que l’on conserve à la retraite par rapport à sa dernière période d’activité professionnelle.
En France, ce taux varie considérablement en fonction de plusieurs facteurs :
et fluctue selon la méthode de calcul appliquée dans chaque régime.
Pour les salariés du secteur privé ayant une carrière complète, les non-cadres bénéficient ainsi d’un taux de remplacement d’environ 75 % s’ils partent à 62 ans, qui peut atteindre jusqu’à 90 % s’ils repoussent leur départ à 67 ans. À l’inverse, pour les cadres, ce taux est plus faible : environ 50 % à 62 ans et 60 % à 67 ans.
Dans le secteur public, et notamment pour les fonctionnaires, le mode de calcul étant différent (souvent basé sur le salaire des derniers mois), le taux de remplacement est généralement plus favorable et se situe autour de 75 % pour une carrière complète.
Le taux de remplacement moyen pour l’ensemble des retraités en France s’élèverait à environ 74,7 % en 2024, ce qui signifie que, globalement, la pension de retraite représente près de trois-quarts du dernier revenu d’activité.
Ces chiffres illustrent bien les disparités liées aux statuts professionnels et aux choix d’âge de départ. Ils rappellent également que ces valeurs restent des moyennes, susceptibles d’évoluer en fonction des réformes et des spécificités individuelles.
Ainsi, à l’aulne de ces indicateurs, ces différences influent sur les stratégies d’épargne et de préparation à la retraite selon son statut. La perspective d’un taux de remplacement plus faible pour les cadres doit naturellement les inciter à préparer leurs sources de revenus complémentaires futurs.
En utilisant davantage les mécanismes de capitalisation existants dans le système de retraite français1, la transition vers un modèle hybride répartissant les risques et les bénéfices permettrait aux futurs retraités de bénéficier de ressources plus significatives. Cette approche permettrait non seulement de pallier le déclin progressif du taux de remplacement dans le système par répartition, mais aussi de dynamiser l’investissement à long terme, avec des retombées positives pour l’ensemble de l’économie.
1 Notamment le PER: Cf. https://laplace-groupe.com/academie/placements-financiers/les-fondamentaux-du-per
La Banque centrale européenne (BCE) a décidé, lors de sa réunion du 17 avril 2025, d'abaisser son taux d'intérêt directeur de 0,25 % pour le fixer à 2,25 %. Cette décision, largement anticipée par les marchés financiers, marque la septième baisse dans ce cycle d'assouplissement monétaire entamé en juin 2024, lorsque le taux était encore à 4 %.
Tel est le montant de l'épargne des Français, soit l’équivalent de plus de deux ans de la productivité annuelle de notre pays (PIB).
Bien difficile de déterminer le nombre d’entreprises qui seront cédées en France dans les 10 prochaines années, puisque la Direction Générale des Entreprises au sein du ministère de l’Économie estime que ce nombre est compris entre… 250 000 et 700 000. La fourchette est large.
Trump n’a pas attendu son entrée en fonction le lundi 20 janvier 2025 pour bousculer l’opinion dans un style souvent jugé brutal. Annexion du Groenland et du canal de Panama, fusions du Canada avec les États-Unis, lutte contre l’immigration, hausse des tarifs douaniers… tout est simple, tout est dit pour rendre la grandeur aux États-Unis (Make America Great Again – MAGA). Que peut-on attendre derrière ces positions, entre mythe et réalité ?
152 500 euros. Il faut remonter au XXᵉ siècle pour trouver l’origine de ce nombre, qui correspondait avant le passage à l’euro à 1 million de francs. 1 million de francs ou 152 500 €, c’est la somme que chaque souscripteur peut transmettre sans taxation à chacun de ses bénéficiaires au travers de son contrat d’assurance-vie, à condition que les sommes en question soient versées sur le contrat avant ses 70 ans.
En 2023, les droits de donation et de succession ont rapporté 21 Milliards d'Euros au Trésor public français se décomposant en 16,6 Milliards d'Euros perçus au titre des droits de donation et 4 300 Millions générés par les droits de succession.