Monsieur et Madame Azul, âgés respectivement de 68 et 65 ans, mariés sous le régime de la communauté de biens meubles et acquêts, tous les biens sont communs, tant immobiliers que financiers. La famille Azul nous a sollicités afin d’étudier ensemble les mesures qui pourraient être prises à l’égard de leurs deux derniers enfants vulnérables (qu’ils ont adoptés plénièrement et issus de la même famille, pour ne pas les séparer). L’harmonie et la bienveillance des membres de la famille sont constantes, les deux enfants ainés, Côme et Castille, issus des époux sont même prêts à ne rien recueillir de leurs parents.
Compte-tenu de la situation de Paul et de Pierre, Monsieur et Madame Azul souhaitent protéger et avantager leurs deux derniers enfants en situation de handicap :
Il est ici précisé que le volet fiscal des solutions proposées n’est pas présenté ici mais qu’il a fait l’objet d'un rapport patrimonial séparé.
PRÉCONISATION :
Anticipation par les parents de la protection de l’enfant mineur qui restera vulnérable.
OBJECTIFS :
Anticiper et encadrer sa protection future.
PRÉCONISATION :
Mise en place d'une double transmission.
OBJECTIFS :
PRÉCONISATION :
Certitude pour les parents qu’aucune réduction des donations ne pourra être demandée à la liquidation de la succession si les réserves légales des enfants non vulnérables ne pouvaient être délivrées.
OBJECTIFS :
Renonciation anticipée à l’action en réduction, ce dispositif réalisé aux termes d’un acte authentique reçu par deux Notaires, permet d’écarter le mécanisme de l’action en réduction lorsque la réserve légale est consommée par des dispositions libérales dépassant la quotité disponible.
PRÉCONISATION :
40 000 € x 2 par Monsieur et Madame Azul, puis donation en pleine propriété à Pierre.
OBJECTIFS :
Il reste donc 60 000 € possibles sans abattement sur 15 ans.
PRÉCONISATION :
OBJECTIFS :
PRÉCONISATION :
OBJECTIFS :
PRÉCONISATION :
À la suite d’un accident de la route, Paul a perçu une indemnité de dommages corporels
OBJECTIFS :
En cas de décès de Pierre, la déduction de l'actif successoral est limitée au montant nominal de l'indemnité, à l'exclusion d'une actualisation ou d'une revalorisation (CGI art. 775 bis). Seule la valeur du montant d'origine sera déduite et non la revalorisation.
La mise en société du patrimoine immobilier de Monsieur et Madame Azul permet une gestion fluide et autonome, sans ingérence d’un mandataire judiciaire ni intervention du juge des tutelles. Ce cadre offre une meilleure organisation de la gestion quotidienne tout en préservant les revenus, et permet une transmission progressive des parts dans un cadre juridique maîtrisé, à l’écart des contraintes de l’indivision.
NB : Concernant en général les problématiques liées aux personnes vulnérables, l’appel à des spécialistes de ces questions est absolument fondamental : le cas qui précède, dans la complexité des solutions présentées et leur pertinence, en est l’illustration parfaite.
Monsieur et Madame Allen, couple marié et salariés du secteur privé, disposent d’un capital de 350 000 € issu de leur épargne et de deux successions. Fortement imposés (TMI 41 %), ils souhaitent aujourd’hui structurer leur patrimoine afin de réduire leur pression fiscale, générer des revenus complémentaires et organiser la transmission au profit de leur fils.
Les dirigeants d’entreprise sont, pour la plupart, exposés à une diminution importante de leur niveau de vie au moment de leur départ à la retraite. En effet, leur statut ne leur permet pas de prétendre à des pensions de retraite aussi élevées que les revenus qu'ils perçoivent lorsqu'ils sont en activité. Ainsi, une question s’impose aujourd’hui à eux : comment sécuriser leur niveau de vie à la retraite ? Ce constat nécessite une réflexion approfondie pour anticiper l’équilibre futur de ces revenus appelés à diminuer.
La France est l’un des pays qui dispose du plus grands nombres de dispositifs fiscaux. L’immobilier est l’un des secteurs les plus concernés par ces avantages fiscaux. Avant de choisir un dispositif, il convient de bien comprendre les implications à long terme.
Monsieur Alexandre, 40 ans et Madame Armande, 65 ans, se posent une question revenant régulièrement : « Quelles sont les meilleures stratégies d’investissement pour placer 200 000 € ? ». Leurs objectifs, les contraintes et leurs profils étant différents, pour répondre à cette question, une approche patrimoniale adaptée est nécessaire.
Monsieur et Madame Azur, respectivement âgés de 50 et 51 ans, souhaitent organiser leur patrimoine suite à la cession de leur outil professionnel, afin de créer des revenus complémentaires nécessaires pour couvrir leurs besoins courants et d’optimiser la gestion des capitaux issus de la cession.
Dans les deux cas de figure, il s'agit d'un grand-père veuf, Monsieur Ansel, qui a une fille unique Alma, divorcée et mère d'un seul enfant, Arthur. Par hypothèse, le petit-fils décède après son grand-père et avant sa mère. Afin que le père de cet enfant (qui est héritier en cas de décès) ne reçoive rien au décès de son fils, on optera pour une donation soit graduelle, soit résiduelle.