45 milliards, c'est la somme des levées des fonds non cotés qui ont investi dans les PME/ETI en France en 2024.
Ces 5 dernières années, le montant des levées de fonds dans l’hexagone a progressé d’environ 20 %, et s’établit régulièrement entre 40 et 45 milliards d’euros par an.
La France s’est toujours appuyée sur un modèle bancaire fort et aujourd’hui encore, les PME et ETI françaises continuent d’entretenir des relations très étroites avec leurs banques, ce phénomène étant plus prononcé que chez nos voisins européens.
La progression du capital investissement (Private Equity) notamment, reflète toutefois l’affranchissement partiel de notre économie vis-à-vis des circuits de financement bancaire classiques, et un appétit croissant des particuliers pour investir dans l’économie réelle.
En France, le secteur manufacturier et la Tech représentent à eux seuls près de 50 % des entreprises financées, d’une part grâce au phénomène de réindustrialisation démarré dans les années 2010 (avec une accélération notable au début des années 2020 après la crise du COVID), d’autre part avec le fort essor des technologies liées l’IA, au domaine spatial et aux services numériques dans leur ensemble.
Le capital investissement, c’est-à-dire la prise de participation dans des entreprises non cotées en bourse, reste le principal moteur de financement alternatif dans l’hexagone avec près de 58 % des levées effectuées.
D’autres leviers de financement tels que la dette privée connait depuis 10 ans un essor important, et apportent une plus grande flexibilité et réactivité aux entreprises en recherche de capitaux. L’année 2024 a d’ailleurs été une année record en Europe avec près de 70 mds de transactions sur le continent, quant à la France, elle s’inscrit désormais sur le podium européen des acteurs de la dette privée.
L’effet miroir de la recherche de financement des entreprises est bien entendu la recherche de rendement chez les investisseurs particuliers.
Avec des TRI (taux de rentabilité interne) qui atteignent régulièrement des performances à deux chiffres, ces opérations attirent de plus en plus d’investisseurs, obligeant les fonds d’investissements à être perpétuellement à l’affût d’opérations rentables à proposer à leurs clients.
L’une des missions du Conseil en Gestion de Patrimoine est sans aucun doute d’être le gardien du temple en sélectionnant avec minutie les opérations proposées, en les inscrivant dans une stratégie globale de diversification pour apporter une réponse personnalisée au cahier des charges de chaque client.
45,6 %, c’est le poids des prélèvements obligatoires en France en 2023, soit la part du PIB consacrée aux impôts et cotisations sociales.
50 % est, pour un cadre, le taux de remplacement, soit le rapport entre la pension de retraite perçue et le revenu gagné en activité.
La Banque centrale européenne (BCE) a décidé, lors de sa réunion du 17 avril 2025, d'abaisser son taux d'intérêt directeur de 0,25 % pour le fixer à 2,25 %. Cette décision, largement anticipée par les marchés financiers, marque la septième baisse dans ce cycle d'assouplissement monétaire entamé en juin 2024, lorsque le taux était encore à 4 %.
Tel est le montant de l'épargne des Français, soit l’équivalent de plus de deux ans de la productivité annuelle de notre pays (PIB).
Bien difficile de déterminer le nombre d’entreprises qui seront cédées en France dans les 10 prochaines années, puisque la Direction Générale des Entreprises au sein du ministère de l’Économie estime que ce nombre est compris entre… 250 000 et 700 000. La fourchette est large.
Trump n’a pas attendu son entrée en fonction le lundi 20 janvier 2025 pour bousculer l’opinion dans un style souvent jugé brutal. Annexion du Groenland et du canal de Panama, fusions du Canada avec les États-Unis, lutte contre l’immigration, hausse des tarifs douaniers… tout est simple, tout est dit pour rendre la grandeur aux États-Unis (Make America Great Again – MAGA). Que peut-on attendre derrière ces positions, entre mythe et réalité ?