Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer.
Ainsi, le décret n°2024-10321 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement2.
Pour rappel, le mandat de protection future est un outil juridique précieux permettant à toute personne d’anticiper une éventuelle incapacité l’empêchant de gérer ses affaires personnelles, professionnelles ou patrimoniales. Il permet à une personne (le mandant) de désigner une ou plusieurs personnes (les mandataires) chargées de la représenter, dans le cas où, plus tard, elle perdrait ses facultés.
Les missions confiées au(x) mandataire(s) peuvent concerner aussi bien des aspects personnels de la vie du mandant que la gestion de tout ou partie du patrimoine.
Par exemple, un chef d’entreprise peut désigner un mandataire chargé de gérer sa société et un autre qui gérera son patrimoine personnel et l’assistera dans sa vie personnelle.
Les missions confiées au(x) mandataire(s) débutent lorsque l’altération des facultés du mandant est constatée par un médecin inscrit sur une liste établie par le procureur de la République, et validée par le greffe du tribunal judiciaire. Elles prennent fin lorsque le rétablissement de l’état de santé est observé ou lorsque le mandant est placé sous une mesure de protection de justice (tutelle, curatelle), au décès du mandant ou du mandataire, ou par décision de justice.
Le mandat peut être établi sous seing privé, mais il prend le plus souvent la forme authentique, c’est-à-dire devant notaire. En 2023, 1 700 mandats ont été conclus, dont 1 590 sous forme notariée3.
Plusieurs éléments permettent d’expliquer cette prédominance :
La création du registre des mandats de protection future vise à faciliter leur mise en œuvre, tant pour le mandant (en évitant le risque de perte ou d’oubli) que pour les mandataires (en renforçant leur légitimité et en limitant les risques de conflit).
Il faudra cependant attendre quelques années pour mesurer si cette avancée permettra enfin de favoriser réellement le développement des mandats de protection future qui, malgré leurs nombreux avantages, demeurent sous-utilisés à ce jour.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.