Auguste Comte nous rappelle que la science n’est pas une fin en soi, mais un outil pour anticiper et agir efficacement. Transposée au monde de l’entreprise et de son dirigeant, cette idée devient un principe stratégique : prévoir pour (se) protéger.
Un chef d’entreprise évolue dans un environnement exogène incertain : fluctuations économiques et géopolitiques, crises sanitaires, cyberattaques, évolutions réglementaires et fiscales. La prévoyance consiste donc à analyser les données et identifier les risques pour mieux les circonscrire. Comme le souligne le fondateur du positivisme, la connaissance des lois et des mécanismes économiques ou sociaux permet d’agir avant que le danger ne survienne.
Pour Auguste Comte, la connaissance n’est pas une fin en soi : elle a pour but ultime de rendre l’action humaine plus sûre et plus rationnelle. Cette idée s’oppose à la spéculation métaphysique et fonde une philosophie tournée vers l’efficacité pratique. C’est ainsi ce que signifie sa formule « savoir pour prévoir, afin de pouvoir » énoncée dans la première leçon du Cours de philosophie positive en 1830.
Transposer à l’univers de l’entrepreneur, il s’agit de transformer l’information en action. Les outils modernes (big data, analyses prédictives, IA) utilisés par des conseillers à la solide formation académique prolongent cette philosophie : ils permettent de détecter les signaux faibles et de mettre en place des stratégies de protection (assurances, diversification, plans opérationnels) tant sur le plan personnel que professionnel.
Pour un chef d’entreprise, la citation d’Auguste Comte devient un impératif stratégique : prévoir, c’est se protéger.
Certes, ainsi que l’estime Jean-Jacques Rousseau, « c’est une prévoyance très nécessaire de sentir qu’on ne peut tout prévoir », la protection absolue est illusoire. L’objectif est donc de réduire l’incertitude, non de l’éliminer.
Dès lors, la connaissance, l’analyse des données et la réflexion prospective demeurent des boucliers contre l’imprévu. Celui qui anticipe protège non seulement son entreprise, mais aussi sa famille, ses collaborateurs et ses clients.
C’est évidemment une boutade, mais elle illustre un phénomène bien réel. Les applications boursières sur votre smartphone, en vous incitant à regarder en continu l’évolution des marchés boursiers, pourraient nuire à la qualité de vos décisions d'investissement, selon Shlomo Benartzi. La raison principale réside dans notre tendance à prendre des décisions basées sur les pertes à court terme de notre portefeuille, négligeant ainsi notre stratégie d'investissement à long terme.
Cette citation de T. Harv Eker, entrepreneur et conférencier nord-américain, spécialisé dans la motivation et la richesse financière, souligne une vérité fondamentale de l’investissement immobilier : la patience et la vision à long terme sont les clés du succès. L'idée est qu'il ne faut pas attendre le moment parfait pour investir, mais plutôt investir et laisser le temps travailler en votre faveur.
Pour reformuler la démonstration de Louis de Funès, le « zéro risque » n’existe pas. Pourtant, il est communément admis qu’en matière d’investissement, le monétaire (ou fonds en Euro) est un actif sans risque, et à l’inverse, les actions l’archétype d’un actif risqué. Mais, cette perception est-elle toujours valable dans une perspective de long terme ?
Cette citation est attribuée à Larry Ellison, cofondateur d'Oracle Corporation, une des plus grandes entreprises de logiciels au monde, également connu pour son engagement dans la Coupe de l'America, prestigieuse compétition de voile internationale. Si l’avenir se pense dans le présent, il se construit par les choix opérés, naturellement imaginés et pensés antérieurement. Ces choix visent la poursuite d’objectifs qui, considérés comme déjà atteints, permettent au futur de devenir une réalité actuelle.
Le pic d'inflation qu'a connu l'Europe à partir de 2022 et la brutale hausse des taux qui en a découlé a rappelé avec acuité la nécessité de respecter quelques règles fondamentales lors de la construction de son patrimoine.
Lorsque l’on parle d’assurance-vie et de transmission de patrimoine, certaines règles méritent d’être rappelées. Nous avons tendance à penser que souscrire ou abonder sur un contrat d’assurance-vie est plus favorable avant son 70ᵉ anniversaire. Cependant, nous devons reconnaitre que dans le cadre de l’assurance-vie, « l’âge n’est qu’un nombre », et que certains avantages substantiels sont également permis sur les versements au-delà dès 70 ans.