Nos compatriotes retrouvent, jusque dans la gestion de leur épargne, des singularités spécifiques absentes de nos pays limitrophes européens.
Ces spécificités françaises sont liées à notre système juridique qui trouve son origine dans le droit romain, à notre culture fiscale redistributive, aux cadres réglementaires contraignants, ainsi qu'aux résultats d'une éducation financière à promouvoir.
Il en va ainsi du fameux fonds en euro, des produits d'investissement assurantiels dont la gestion est opérée par l'assureur, non seulement émetteur du contrat, mais aussi gestionnaire des montants souscrits selon les principes d'un modèle original s'affranchissant du "Mark to Market", soit de l'évaluation des composantes du portefeuille sur la base de leur valeur de marché.
Au plan financier, la valorisation de l'actif général des compagnies ne subit donc pas les impacts négatifs d'une correction des marchés lorsqu'il s'agit d'obligations (titres amortissables). C'est ainsi que le krach obligataire de 2022 n'a pas eu d'impact au titre de cette année sur la rentabilité des fonds en euro, dans la mesure où l'assureur n'a pas été dans l'obligation de céder ses positions.
Au plan juridique, l'assurance-vie repose également sur une construction originale et exorbitante du droit commun. Par une fiction juridique, le souscripteur du contrat est réputé ne pas détenir les actifs qui forment l'épargne en compte, il est le créancier de l'assureur à hauteur de la contre-valeur desdits actifs.
C'est la raison pour laquelle les capitaux décès sont versés au bénéficiaire sans que ceux-ci ne soient rapportables juridiquement à la succession de l'assuré et supportent une taxation dérogatoire à celle applicable aux mutations à titre gratuit.
En ce sens, l'assurance-vie est un système fiduciaire dont les fondements sont nichés dans un concept-même de notre droit civil, celui de la stipulation pour autrui.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.