Expert du patrimoine, le Conseiller en Gestion de Patrimoine établit pour ses clients un diagnostic patrimonial, leur propose des stratégies d'optimisations ou d'investissements, sélectionne les produits les mieux adaptés à leur profil d'investisseur, dans le respect de leurs objectifs, et assure un suivi régulier des prestations réalisées.
Pour ce faire, et à défaut d'un statut unifié, le Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP), aux compétences multidisciplinaires, doit disposer de l'ensemble des agréments nécessaires à la délivrance des prestations plurielles pour lesquelles il est ou peut être sollicité.
Afin de couvrir le large spectre des besoins de sa clientèle, le Conseiller en Gestion de Patrimoine doit disposer de quatre accréditations professionnelles, lesquelles sont complétées par la formation juridique nécessaire à la délivrance d'un conseil qualitatif (CJA).
Chaque accréditation permet de couvrir un domaine spécifique du Conseil en Gestion de Patrimoine, garantissant ainsi à l'épargnant, l'assurance de consulter un expert global.
L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) réglemente l'activité de Conseiller en Investissements Financiers (CIF) qui offre au Conseiller en Gestion de Patrimoine la faculté de conseiller à sa clientèle une large palette d'instruments financiers tels que les OPC ou les SCPI mais aussi de proposer des enveloppes d'investissements (PEA, etc.)
Lorsqu'il conseille et distribue des produits d'investissements assurantiels, des contrats d'assurance-vie, de capitalisation ou encore des Plan d'Épargne Retraite, le Conseiller en Gestion de Patrimoine agit en tant que courtier en assurances. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) est l'organe de supervision français de ce courtage en assurances.
L’ACPR est également l’organe de surveillance de l’activité d’intermédiation en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP). Cette activité consiste à présenter, proposer ou aider à la conclusion des opérations de banque ou des services de paiement ou à effectuer tous travaux et conseils préparatoires à leur réalisation, tel que la recherche d’un crédit immobilier.
Afin de vérifier que le Conseiller en Gestion de Patrimoine est autorisé à distribuer des produits d’assurance, bancaires ou financiers, il doit être immatriculé sur le registre unique des intermédiaires en Assurance, Banque et Finance (ORIAS). L’ORIAS est placé sous la tutelle de la Direction Générale du Trésor (Ministère de l’Economie). Tout intéressé peut vérifier les habilitations dont se prévalent les conseillers à cette adresse : www.orias.fr.
Si le Conseiller en Gestion de Patrimoine souhaite intervenir dans la vente de biens immobiliers, il doit détenir la « carte T » délivrée par les Chambres de Commerce et d'Industrie (CCI). Avec cette quatrième accréditation, l’intégralité du champ d’actions que requiert la gestion d’un patrimoine est couvert.
L’organisation originale, singulière dans le paysage européen, du Conseiller en Gestion de Patrimoine est complétée par sa nécessaire adhésion à des associations qui consolident le fonctionnement optimal de la protection des épargnants, renforcée depuis la transposition en droit interne de la deuxième directive dédiée aux marchés financiers (MIF II) et de la directive sur la distribution d’assurances (DDA), toutes deux entrées en application en 2018.
Ainsi, même en l'absence de définition juridique et de statut spécifique, le Conseiller en Gestion de Patrimoine profite d'un encadrement réglementaire au bénéfice de la protection de l'épargnant.
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.
Nos compatriotes retrouvent, jusque dans la gestion de leur épargne, des singularités spécifiques absentes de nos pays limitrophes européens. Ces spécificités françaises sont liées à notre système juridique qui trouve son origine dans le droit romain, à notre culture fiscale redistributive, aux cadres réglementaires contraignants, ainsi qu'aux résultats d'une éducation financière à promouvoir.
La France sort d'une période de 40 ans de désindustrialisation, dont les impacts sociaux et économiques sont dévastateurs. La part de l'industrie dans le PIB est passée de 25 % dans les années 80, à 9 % aujourd'hui et les PME sont freinées par un manque de fonds propres, délaissées pendant des années de financements publics et privés.
Le démarrage du mois d’août nous inflige une baisse de 8 % des actions internationales entre le 2 et le 5 août, et les mouvements erratiques depuis propulsent la volatilité à la hausse (>30). Si nous comprenons certaines inquiétudes, ces mouvements ne remettent pas en cause notre scénario central de désinflation progressive et de ralentissement mesuré de la croissance américaine, ni les stratégies que nous y avons associées.