Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
L'âge moyen de départ à la retraite est supérieur à l'âge légal, et ce, en raison de diverses incitations à continuer de travailler ou bien en fonction du nombre de trimestres manquants. Avec la récente réforme des retraites, cet âge augmente progressivement et devrait se stabiliser autour de 64,4 ans pour les générations nées à compter de 1975.
Le montant des pensions de retraites françaises varie selon plusieurs facteurs, notamment avec la durée de cotisation, le régime de retraite et le niveau de revenus pendant la carrière.
Le montant moyen de la pension brute de base s'élève à 1 530 € pour l'ensemble des retraités de droits directs.
La date de départ en retraite est un choix déterminant et à anticiper pour le futur retraité, puisque celui-ci devra s'assurer d'avoir suffisamment de trimestres à cette date, pour bénéficier dune retraite à taux plein. Certains retraités prolongeront leur activité leur permettant de bénéficier d'une surcote, augmentant ainsi le montant de leur pension, tandis que d'autres, ne validant pas la durée d'assurance nécessaire, se verront subir une minoration viagère de leur pension.
Il existe des mécanismes d'optimisation pouvant s'avérer opportuns pour conforter le départ en retraite, comme, par exemple le rachat de trimestres.
Le rachat de trimestres peut se présenter comme une stratégie efficace pour limiter ou éviter une décote liée au nombre de trimestres manquants, notamment pour les affiliées ayant commencé à travailler tardivement ou ayant connu des interruptions de carrière. Ce rachat présente un cadre fiscal avantageux, puisqu'il peut être intégralement déduit des revenus professionnels imposables.
Le sujet de la retraite nécessite à l'évidence une analyse précise qui tient compte du statut social de l'assuré et de l'ensemble des paramètres de sa carrière professionnelle. Quel que soit votre statut, l'accompagnement et l'expertise d'un professionnel de la gestion de patrimoine peut s'avérer opportun afin de vous apporter une meilleure visibilité sur vos droits à la retraite. L'analyse de votre carrière vous permettra ainsi de mieux comprendre vos droits et options, mais également d'adapter votre stratégie retraite en compétant vos revenus par l'intermédiaire d'investissements dans des solutions financières et immobilières.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.
Nos compatriotes retrouvent, jusque dans la gestion de leur épargne, des singularités spécifiques absentes de nos pays limitrophes européens. Ces spécificités françaises sont liées à notre système juridique qui trouve son origine dans le droit romain, à notre culture fiscale redistributive, aux cadres réglementaires contraignants, ainsi qu'aux résultats d'une éducation financière à promouvoir.