L’axiome de base d’une gestion avisée de ses deniers repose sur un choix pluriel des investissements projetés. Il s’agit de diversifier ses placements, afin de ne pas leur faire endurer le risque d’être soumis à un unique aléa : celui de l’évolution du seul actif au sein duquel l’investissement a été réalisé.
La diversification consiste donc à investir dans plusieurs classes d’actifs dont les performances sont par essence décorrélées. C’est au début des années 50 que le futur prix Nobel, Harry Markowitz, a développé cette théorie moderne du portefeuille inspirée des statistiques et des mathématiques, pour introduire le principe selon lequel le meilleur choix de portefeuille est celui qui minimise le risque pour un rendement attendu donné.
Afin de juguler le risque, le professeur Markowitz a émis l’idée qu’il existe des proportions non-nulles qu’un portefeuille composé de plusieurs actions propose des variations plus faibles que chacune d’elles, prise séparément.
Ainsi, à chaque niveau de rendement attendu, correspond un portefeuille composé d’une portion de tous les actifs disponibles, lequel offre un niveau de risque inférieur à la moyenne de ses composantes.
Plus les actifs sont décorrélés, plus la volatilité du portefeuille est réduite, et plus la diversification est efficace dès lors qu’elle s’appuie sur une juste répartition. Celle-ci peut prendre différentes formes : les classes d’actifs (actions, obligations, immobilier…), les zones géographiques, mais également les secteurs d’activités ou encore les tailles d’entreprises, sans oublier le choix de la pondération de ces classes d’actifs dans la construction du portefeuille.
Au-delà de la diversification, l’organisation de l'épargne dépend aussi de la construction d’un budget selon les objectifs poursuivis, l’horizon de placement et les besoins de protection recherchés.
Chacun sera alors en mesure d'estimer à sa juste valeur le risque pris.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.
Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
La prévoyance constitue pour le dirigeant d’entreprise le socle du développement d’une stratégie patrimoniale durable. En bâtissant de solides fondations en matière de protection du revenu, de la cellule familiale et de l’outil professionnel, on apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.
Attribuée à Léonard de Vinci, cette citation s'inscrit pleinement dans l'esprit d’innovation et d'anticipation qui caractérisaient la démarche du maître de la Renaissance, tant dans l'art que dans la science.
La fiscalité est une composante du contrat social, liant l'État et les citoyens par un mécanisme de solidarité. Elle constitue l’un des fondements de l'État-providence, en assurant le financement de services publics essentiels tels que la santé, l’éducation, la sécurité et les infrastructures. L’impôt est ainsi le moyen par lequel la collectivité se dote des ressources nécessaires à la réalisation du bien commun.