Il existe une multitude de supports d’investissement disponibles au sein des contrats d’assurance-vie. Toutes les classes d’actifs y sont représentées : fonds cotés, immobilier, produits structurés, Private Equity, et composeront l’allocation du souscripteur en fonction de ses objectifs et de son profil de risque.
Néanmoins, la sélection des supports nécessitera bien souvent un suivi actif dans le temps, pour adapter son allocation à la conjoncture fluctuante. Ainsi, plusieurs modes de gestion s’offrent au souscripteur :
Comme son nom l’indique, le souscripteur ayant opté pour la gestion libre gère son contrat comme bon lui semble. Il sélectionnera les supports d’investissement lors du versement de la prime initiale ou de versements complémentaires et procèdera à des arbitrages dans l’objectif d’adapter l’allocation à la conjoncture ou de répondre à de nouveaux objectifs.
Du temps et des compétences seront nécessaires pour une gestion pérenne dans le temps. D’autant plus que certains supports sont très volatils, comme certains fonds d’actions cotées sectoriels par exemple.
Ce mode de gestion consiste à déléguer la gestion de ses actifs à un professionnel.
Plusieurs degrés de délégation existent :
La gestion sous mandat permet donc de bénéficier d’un suivi actif dans le temps et d’adapter l’allocation en fonction des fluctuations de marché. Les objectifs et le risque toléré seront définis lors de la mise en place de la délégation. En contrepartie de ce suivi actif, la gestion sous mandat est facturée au souscripteur comme un service additionnel.
Tout comme la gestion sous mandat, les objectifs et le profil de risque seront déterminés auprès d’un gestionnaire professionnel. Ce dernier préconisera des recommandations adaptées à l’investisseur qui conservera le contrôle sur les supports d’investissement.
Il s’agit donc d’un mode de gestion intermédiaire, adapté aux épargnants souhaitant s’impliquer avec l’appui d’un professionnel.
En fonction des attentes et des besoins de l’épargnant, la possibilité de confier son capital à un professionnel de la gestion d’actifs, à travers son conseiller en gestion de patrimoine, peut donc être la voie à privilégier, surtout lorsque les épargnants ne sont pas aguerris.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.