Il existe une multitude de supports d’investissement disponibles au sein des contrats d’assurance-vie. Toutes les classes d’actifs y sont représentées : fonds cotés, immobilier, produits structurés, Private Equity, et composeront l’allocation du souscripteur en fonction de ses objectifs et de son profil de risque.
Néanmoins, la sélection des supports nécessitera bien souvent un suivi actif dans le temps, pour adapter son allocation à la conjoncture fluctuante. Ainsi, plusieurs modes de gestion s’offrent au souscripteur :
Comme son nom l’indique, le souscripteur ayant opté pour la gestion libre gère son contrat comme bon lui semble. Il sélectionnera les supports d’investissement lors du versement de la prime initiale ou de versements complémentaires et procèdera à des arbitrages dans l’objectif d’adapter l’allocation à la conjoncture ou de répondre à de nouveaux objectifs.
Du temps et des compétences seront nécessaires pour une gestion pérenne dans le temps. D’autant plus que certains supports sont très volatils, comme certains fonds d’actions cotées sectoriels par exemple.
Ce mode de gestion consiste à déléguer la gestion de ses actifs à un professionnel.
Plusieurs degrés de délégation existent :
La gestion sous mandat permet donc de bénéficier d’un suivi actif dans le temps et d’adapter l’allocation en fonction des fluctuations de marché. Les objectifs et le risque toléré seront définis lors de la mise en place de la délégation. En contrepartie de ce suivi actif, la gestion sous mandat est facturée au souscripteur comme un service additionnel.
Tout comme la gestion sous mandat, les objectifs et le profil de risque seront déterminés auprès d’un gestionnaire professionnel. Ce dernier préconisera des recommandations adaptées à l’investisseur qui conservera le contrôle sur les supports d’investissement.
Il s’agit donc d’un mode de gestion intermédiaire, adapté aux épargnants souhaitant s’impliquer avec l’appui d’un professionnel.
En fonction des attentes et des besoins de l’épargnant, la possibilité de confier son capital à un professionnel de la gestion d’actifs, à travers son conseiller en gestion de patrimoine, peut donc être la voie à privilégier, surtout lorsque les épargnants ne sont pas aguerris.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.