Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
Le marché actions de la zone Euro compte quelques grandes entreprises cotées opérant dans le secteur immobilier. Communément appelées foncières cotées, elles peuvent être représentatives des différents segments immobiliers : résidentiel, commerce, bureaux, logistique…
L’indice EPRA Zone Euro donne un aperçu de ces entreprises.
Les 10 principales lignes de l’indice FTSE EPRA Zone Euro :
Source : BNP PARIBAS/Zone Bourse
En 2022, l’indice a accusé une chute violente de 32 % et a repris depuis environ 15 %. Le secteur a ainsi connu un changement de statut, passant de multiples de valorisation caractéristiques de titres de qualité, avec des multiples entre 15 et 20 fois les résultats, à un statut de type value avec des multiples autour de 10 fois les résultats.
Dans un premier temps, ce changement de statut boursier a touché les valeurs spécialisées sur les centres commerciaux à l’aune des confinements liés au COVID, les investisseurs jugeant -à raison- que le commerce allait être durablement impacté par les nouveaux modes de consommation.
Dans un second temps, la hausse des taux a joué sur deux tableaux pour les autres segments. D’une part, le facteur d’actualisation des revenus a déprécié la valeur des titres et d’autre part, la hausse des taux s’est traduite par une augmentation tendancielle des frais financiers de ces entreprises traditionnellement endettées.
À plus long terme, le secteur immobilier bénéficie d’une forme d’indexation des revenus sur l’inflation propice à améliorer leur rentabilité.
Aujourd’hui, le secteur présente des atouts pour les investisseurs. En prenant la moyenne arithmétique des ratios de valorisation pour les 10 principales lignes de l’indice FTSE EPRA Eurozone, on constate que le secteur présente une décote par rapport à l’actif net de plus de 20 %. De même, le ratio Prix sur Bénéfices 2025 attendu s’élève en moyenne à 10,7x. Les analystes prévoient également une croissance des résultats autour de 10 % pour 2026 et 2027. Enfin, le secteur devrait verser des dividendes confortables (supérieurs à 5 % pour 2025).
Ainsi, après avoir traversé une période difficile en 2022, et dans un contexte de ralentissement économique qui a conduit la Banque centrale européenne à baisser ses taux d’intervention à 2,25 %, l’immobilier présente des opportunités intéressantes pour un investisseur long terme.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.