La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.
Actuellement, ces revenus sont soumis au barème progressif de l’impôt sur les revenus à une tranche marginale d’imposition maximum de 45 % ainsi qu’aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Il convient de noter qu’une fraction de la CSG versée (6,8 %) est déductible du revenu global l’année suivante.
L’achat d’un bien immobilier en nue-propriété permet de bénéficier d’un effet de levier lié à l’acquisition d’un bien à un prix minoré. À l’extinction du démembrement, le nu-propriétaire devient plein propriétaire sans frais supplémentaires. Ce type d’investissement permet de bénéficier de plusieurs avantages fiscaux :
Cet avantage est limité à certains cas particuliers. En effet, si l’immeuble n’est pas loué, mais est occupé à titre gratuit par l’usufruitier ou le nu-propriétaire, les dépenses qui sont effectivement payées par le nu-propriétaire ne sont pas déductibles.
En revanche, lorsque l’immeuble est loué par l’usufruitier et les dépenses effectivement supportées par le nu-propriétaire, ce dernier peut, s’il dispose de revenus fonciers, déduire ces dépenses dès qu’elles sont considérées comme des dépenses d’entretien, de réparation ou d’amélioration. Dans cette situation, les dépenses effectivement supportées sont déduites de ces autres revenus fonciers.
Si le nu-propriétaire ne dispose pas de revenus fonciers ou si ses revenus fonciers sont insuffisants, les dépenses effectivement acquittées permettent de constater un déficit foncier. Ce déficit est imputable sur le revenu global de l’année à hauteur de 10 700 €. L’excédent ou la part relative aux intérêts d’emprunts, peut être reporté sur les revenus de même nature des 10 années suivantes.
Il convient de noter qu’en matière d’impôt sur le revenu, des dispositions spécifiques s’appliquent aux nus-propriétaires de logements sociaux qui peuvent également déduire de leurs revenus fonciers les intérêts d’emprunt.
En principe, seul l’usufruitier est imposable sur la valeur en pleine propriété du bien immobilier.
Dans certaines situations, l’usufruitier et le nu-propriétaire peuvent être tous les deux imposables à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) sur la quote-part de droit leur revenant lorsque le démembrement est issu de l’usufruit légal du conjoint survivant (article 757 du CGI), ou en présence d’enfants d’un précédent lit.
Ainsi, il est tout à fait possible d’acquérir la seule nue-propriété d’un bien immobilier grevé d’un usufruit temporaire acquis par une autre personne ou conservé par le vendeur.
À titre d’exemple, pour l’acquisition de la nue-propriété d’un bien grevé d’un usufruit temporaire de 10 ans, la valeur de la nue-propriété correspond à 76 % de la valeur en pleine propriété. A l’issue de la période de démembrement, hors revalorisation de l’actif, le rendement net pour le nu-propriétaire est de 2,74 %, alors même qu’il n’est pas assujetti à l’IR ou à l’IFI et sans aucune contrainte locative.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
Plus de 61 % de nos compatriotes détiennent des actifs immobiliers qui constituent 55 % de leur patrimoine moyen. Ces investissements dans la pierre revêtent différentes formes et affectations : résidence principale ou secondaire, investissement locatif d’habitation ou commercial, en direct ou via des sociétés, physiques ou incorporelles (SCPI, OPCI, etc.). Les Français s’interrogent donc fort logiquement de l’évolution de la valeur de la pierre.