Plus de 61 % de nos compatriotes détiennent des actifs immobiliers qui constituent 55 % de leur patrimoine moyen. Ces investissements dans la pierre revêtent différentes formes et affectations : résidence principale ou secondaire, investissement locatif d’habitation ou commercial, en direct ou via des sociétés, physiques ou incorporelles (SCPI, OPCI, etc.).
Les Français s’interrogent donc fort logiquement de l’évolution de la valeur de la pierre.
En 2024, les incertitudes économiques et le resserrement monétaire ont entrainé une baisse notable du volume des transactions de logements anciens, passant de 872 000 transactions fin 2023 à 778 000 fin 2024.
De leur côté, les transactions dans le neuf, chutant de plus de 8 % au 2ème trimestre 2024, par rapport à la même époque de 2023, ont été impactées non seulement par les politiques monétaires restrictives, mais aussi part les coûts de construction élevés, résultante de l’inflation et de la hausse du coût des matières premières.
Dès lors, les prix de l'immobilier ont montré des signes de stabilisation, sinon de baisse, après plusieurs années de hausse continue. Ainsi, à Paris intra-muros, les prix des logements anciens ont baissé de 6,7 % en 2024, avec de notables disparités selon les arrondissements parisiens. En province, les prix varient naturellement selon les régions. À Lyon, la moyenne est d'environ 4 600€ /m², en baisse de 4 % sur un an, tandis que dans des zones rurales, elle peut descendre à 1 500 € /m².
Le marché de l'immobilier commercial traverse une période de transformation profonde, influencée par plusieurs facteurs économiques, sociaux et technologiques.
Au premier trimestre 2025, les investissements dans l'immobilier de bureau ont atteint 2,6 milliards d'euros, en baisse de 12 % par rapport à 2024. Ce niveau d'investissement, historiquement bas, est, là encore, en grande partie lié aux incertitudes macroéconomiques et géopolitiques.
Du côté de la demande locative, toujours au premier trimestre de cette année, en Île-de-France, la demande placée a diminué de 6 % sur un an, atteignant 419 200 m². Paris intra-muros a particulièrement souffert, représentant uniquement 40 % de la demande placée, contre 47 % en 2024.
En province, le marché de l'immobilier de commerce en 2024 a montré des dynamiques spécifiques, notamment dans les villes moyennes, où la proximité et l'accessibilité restent des atouts majeurs. Ainsi, si les loyers des commerces en périphérie ont légèrement baissé, ceux des centres-villes sont restés stables.
Dans ce contexte, plusieurs facteurs influencent positivement le marché immobilier.
Lorsque la Banque Centrale Européenne (BCE) réduit ses taux, les banques peuvent emprunter à un coût inférieur, et ainsi proposer des taux d'intérêt plus bas sur les crédits immobiliers. Or, depuis juin 2024, la BCE a abaissé ses taux à sept reprises, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour lutter contre l’inflation provoquée par la guerre en Ukraine et ses répercussions énergétiques.
Aujourd’hui, un taux fixe sur 15 ans peut se négocier en deçà de 3 %, une baisse de 1 % par rapport au point haut de décembre 2023. La poursuite de la baisse des taux d'intérêt stimulera les transactions immobilières.
La tendance baissière des prix de l’immobilier se stabilise, offrant des opportunités d'achat dans un marché grippé. Le volume de transaction amorce une transition dans la plupart des grandes agglomérations, les acheteurs se positionnant, dopés par un coût du crédit plus attractif.
L’épargnant n’a pas oublié que l’un des attraits de l’investissement locatif est l’indexation des loyers. Cette revalorisation progressive et continue des loyers, conjuguée aux opportunités liées à la baisse ponctuelle des prix sur certains segments, dope le rendement locatif.
Le marché immobilier commercial se transforme afin de s’adapter aux défis économiques et aux nouvelles habitudes de consommation. Ainsi, la demande pour des entrepôts logistiques continue de croître, portée par l'essor du commerce en ligne.
Les espaces commerciaux des centres-villes et de leur périphérie se transforment pour répondre aux nouvelles demandes des consommateurs.
Du côté des bureaux, avec le télétravail, les espaces sont repensés pour offrir plus de flexibilité et répondre aux besoins des entreprises à la recherche de plus petites surfaces modulables.
Aussi, les projets de rénovation et de réhabilitation des bâtiments existants, essentiels pour répondre aux nouvelles normes environnementales et maintenir la valeur des actifs, visent à créer des immeubles écoresponsables et certifiés par des labels reconnus (HQE, BREEAM, LEED). Bien entendu, les logements rénovés énergétiquement répondent au cahier des charges technologiques modernes : utilisation de matériaux écologiques, gestion optimisée de l'énergie, bâtiment autonome énergétiquement…
Après des années difficiles, le marché de l'immobilier reprend des couleurs non seulement suite à un ajustement de ses prix et de la baisse des taux, mais aussi du fait d’une demande locative abondante pour de l’habitation repensée et par l’impérieuse nécessité de s’adapter aux nouvelles dynamiques de notre société.
Aux éléments temporels, naturellement éphémères, la résilience de l’immobilier, reposant sur des actifs réels et tangibles, demeure, par ailleurs, un de ces atouts phares, rassurant en temps de crise.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.
Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
Face à l’envolée des prélèvements obligatoires, l’optimisation de l’impôt sur le revenu est devenue une préoccupation récurrente pour de nombreux ménages français. Dans ce paysage foisonnant, divers mécanismes fiscaux cohabitent, offrant des allègements parfois conséquents. Encore faut-il en maîtriser les ressorts et les implications : car derrière la promesse de « défiscalisation », les effets sur le revenu imposable, l’impôt dû ou la fiscalité à terme varient considérablement. Les dispositifs fiscaux de faveur peuvent être classés en trois grandes familles : ceux permettant une déduction ou une réduction immédiate, ceux reposant sur un investissement à fonds perdus, et ceux offrant un avantage fiscal différé, généralement à la sortie. Chacune de ces catégories correspond à des profils patrimoniaux, fiscaux et psychologiques bien distincts.
En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
La prévoyance constitue pour le dirigeant d’entreprise le socle du développement d’une stratégie patrimoniale durable. En bâtissant de solides fondations en matière de protection du revenu, de la cellule familiale et de l’outil professionnel, on apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.
Attribuée à Léonard de Vinci, cette citation s'inscrit pleinement dans l'esprit d’innovation et d'anticipation qui caractérisaient la démarche du maître de la Renaissance, tant dans l'art que dans la science.