La Banque centrale européenne (BCE) a décidé, lors de sa réunion du 17 avril 2025, d'abaisser son taux d'intérêt directeur de 0,25 % pour le fixer à 2,25 %. Cette décision, largement anticipée par les marchés financiers, marque la septième baisse dans ce cycle d'assouplissement monétaire entamé en juin 2024, lorsque le taux était encore à 4 %.
« Le processus de désinflation est en bonne voie », a déclaré la BCE dans son communiqué. L'inflation dans la zone euro s'est établie à 2,2 % en mars 2025, contre 2,3 % en février, se rapprochant ainsi de l'objectif de 2 % fixé par l'institution.
L'euro s'est apprécié, atteignant désormais 1,14 dollar, ce qui rend les importations moins chères, y compris pour les hydrocarbures. Cette appréciation, combinée à la baisse des prix de l'énergie et à l'arrivée de produits moins chers en provenance de Chine, pourrait avoir un effet désinflationniste.
Cependant, des pressions inflationnistes perdurent dans certains secteurs, notamment dans les services (3,5 % en mars) et les aliments non transformés (4,2 %). La BCE reste donc vigilante face à ces tensions qui pourraient compromettre la trajectoire désinflationniste.
Si la politique monétaire se rapproche désormais d'une position « neutre » - le taux ne freinant ni n'accélérant l'activité économique - les perspectives de croissance se sont détériorées en raison des tensions commerciales croissantes. Le principal facteur d'incertitude provient de la décision américaine d'appliquer des droits de douane « réciproques » sur les exportations européennes, avec une taxe de 10 % déjà appliquée et une menace d'augmentation à 20 %.
« L'économie de la zone euro a acquis une certaine résistance aux chocs mondiaux, mais les perspectives de croissance se sont détériorées en raison des tensions commerciales croissantes », a expliqué la BCE. Dans ses prévisions de mars, la BCE avait déjà revu à la baisse ses projections de croissance pour la zone euro à 0,9 % pour 2025, 1,2 % pour 2026 et 1,3 % pour 2027.
L'augmentation des dépenses budgétaires de l'Union Européenne et le plan de relance de plusieurs milliards d'euros du nouveau gouvernement allemand, pourraient toutefois déclencher une reprise économique d'ici 2027.
La BCE devra maintenir un équilibre délicat entre soutien de la croissance économique et maintien de l'inflation sous contrôle. Si les tensions commerciales persistent ou s'intensifient, l'institution pourrait être amenée à accélérer son cycle d'assouplissement monétaire, tout en surveillant de près les éventuelles pressions inflationnistes qui pourraient résulter d'une escalade dans la guerre commerciale.
Les marchés anticipent deux nouvelles baisses de taux cette année, la prochaine pourrait avoir lieu en juin.
Les prochaines réunions de la BCE prévues pour 2025 (5 juin, 24 juillet, 11 septembre, 30 octobre et 18 décembre) seront déterminantes pour évaluer l'évolution de la politique monétaire européenne face à ces défis.
Tel est le montant de l'épargne des Français, soit l’équivalent de plus de deux ans de la productivité annuelle de notre pays (PIB).
Bien difficile de déterminer le nombre d’entreprises qui seront cédées en France dans les 10 prochaines années, puisque la Direction Générale des Entreprises au sein du ministère de l’Économie estime que ce nombre est compris entre… 250 000 et 700 000. La fourchette est large.
Trump n’a pas attendu son entrée en fonction le lundi 20 janvier 2025 pour bousculer l’opinion dans un style souvent jugé brutal. Annexion du Groenland et du canal de Panama, fusions du Canada avec les États-Unis, lutte contre l’immigration, hausse des tarifs douaniers… tout est simple, tout est dit pour rendre la grandeur aux États-Unis (Make America Great Again – MAGA). Que peut-on attendre derrière ces positions, entre mythe et réalité ?
152 500 euros. Il faut remonter au XXᵉ siècle pour trouver l’origine de ce nombre, qui correspondait avant le passage à l’euro à 1 million de francs. 1 million de francs ou 152 500 €, c’est la somme que chaque souscripteur peut transmettre sans taxation à chacun de ses bénéficiaires au travers de son contrat d’assurance-vie, à condition que les sommes en question soient versées sur le contrat avant ses 70 ans.
En 2023, les droits de donation et de succession ont rapporté 21 Milliards d'Euros au Trésor public français se décomposant en 16,6 Milliards d'Euros perçus au titre des droits de donation et 4 300 Millions générés par les droits de succession.
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