En gestion de patrimoine, le choix d'un profil de risque est crucial pour une planification financière réussie de ses investissements. Cette approche repose sur les trois axiomes suivants.
En premier lieu, les actions et les produits de taux (obligations et monétaires) sont les deux grandes classes d'actifs sous-jacentes auxquelles on peut allouer son épargne.
Les porteurs d'obligations sont rémunérés via le taux d'intérêt sur les sommes prêtées. Les investisseurs en actions sont quant à eux rémunérés par la valeur ajoutée résiduelle, une fois que les entreprises se sont acquittées des salaires, des charges d'intérêt et des taux (c'est-à-dire sur les bénéfices).
Les autres actifs ne sont que des dérivés plus ou moins lointains de ces deux catégories d’instruments. Cette présentation simplifiée est toutefois nécessaire aux deux axiomes suivants.
En second lieu, à long terme, les actions réalisent des performances supérieures au rendement des produits de taux. D’un point de vue économique, cela suppose que, dans la durée, le partage de la valeur ajoutée soit davantage en faveur des actionnaires que des créanciers.
L’observation des historiques boursiers montre que généralement, la probabilité d’obtenir une meilleure performance sur les actions s’accroit avec la durée de détention. Si ce point est assez facile à mettre en évidence sur les actions américaines, la notion de long terme est difficile à expliciter et n’est pas une garantie. Cependant, les professionnels estiment qu’un horizon de 5 ans est une durée minimale recommandée.
Enfin, le risque de fluctuation important des actions à court terme se justifie par les fluctuations de l’activité économique et par l’incertitude qui entoure l’évolution future de la valeur ajoutée créée par les entreprises. Là encore, l’ampleur des risques est difficile à expliciter. Une mauvaise année boursière se traduit en général par une baisse autour de 15 %. Mais des chocs plus prononcés, comme en 2008 et 2020, peuvent aussi se produire.
En fonction de son appétit pour le risque et de son horizon d’investissement, l’investisseur peut combiner les deux classes d’actifs pour déterminer l’allocation entre produits de taux et actions qui lui semble optimale. Le positionnement retenu permettra ainsi de définir les choix d’instruments plus ou moins complexes et compatibles avec le profil de l’investisseur.
Si on compare les pratiques des épargnants européens à celles des américains (plus investis en actions), on en déduit que les premiers semblent accorder davantage d’importance à l’intolérance aux risques de court terme, qu’à ce que suggèrerait le critère d’horizon d’investissement.
Les investisseurs expérimentés objecteront que cette approche a été peu « efficace » face au choc de taux que nous avons traversé en 2022, les profils conservateurs ayant subi des corrections parfois proches de celles des actions.
Le retour à des taux positifs permet de revenir sur cette approche avec davantage de sérénité, les obligations retrouvant leur rôle de valeur refuge.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.
Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
La prévoyance constitue pour le dirigeant d’entreprise le socle du développement d’une stratégie patrimoniale durable. En bâtissant de solides fondations en matière de protection du revenu, de la cellule familiale et de l’outil professionnel, on apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.
Attribuée à Léonard de Vinci, cette citation s'inscrit pleinement dans l'esprit d’innovation et d'anticipation qui caractérisaient la démarche du maître de la Renaissance, tant dans l'art que dans la science.
La fiscalité est une composante du contrat social, liant l'État et les citoyens par un mécanisme de solidarité. Elle constitue l’un des fondements de l'État-providence, en assurant le financement de services publics essentiels tels que la santé, l’éducation, la sécurité et les infrastructures. L’impôt est ainsi le moyen par lequel la collectivité se dote des ressources nécessaires à la réalisation du bien commun.