L’axiome de base d’une gestion avisée de ses deniers repose sur un choix pluriel des investissements projetés. Il s’agit de diversifier ses placements, afin de ne pas leur faire endurer le risque d’être soumis à un unique aléa : celui de l’évolution du seul actif au sein duquel l’investissement a été réalisé.
La diversification consiste donc à investir dans plusieurs classes d’actifs dont les performances sont par essence décorrélées. C’est au début des années 50 que le futur prix Nobel, Harry Markowitz, a développé cette théorie moderne du portefeuille inspirée des statistiques et des mathématiques, pour introduire le principe selon lequel le meilleur choix de portefeuille est celui qui minimise le risque pour un rendement attendu donné.
Afin de juguler le risque, le professeur Markowitz a émis l’idée qu’il existe des proportions non-nulles qu’un portefeuille composé de plusieurs actions propose des variations plus faibles que chacune d’elles, prise séparément.
Ainsi, à chaque niveau de rendement attendu, correspond un portefeuille composé d’une portion de tous les actifs disponibles, lequel offre un niveau de risque inférieur à la moyenne de ses composantes.
Plus les actifs sont décorrélés, plus la volatilité du portefeuille est réduite, et plus la diversification est efficace dès lors qu’elle s’appuie sur une juste répartition. Celle-ci peut prendre différentes formes : les classes d’actifs (actions, obligations, immobilier…), les zones géographiques, mais également les secteurs d’activités ou encore les tailles d’entreprises, sans oublier le choix de la pondération de ces classes d’actifs dans la construction du portefeuille.
Au-delà de la diversification, l’organisation de l'épargne dépend aussi de la construction d’un budget selon les objectifs poursuivis, l’horizon de placement et les besoins de protection recherchés.
Chacun sera alors en mesure d'estimer à sa juste valeur le risque pris.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.