Trump n’a pas attendu son entrée en fonction le lundi 20 janvier 2025 pour bousculer l’opinion dans un style souvent jugé brutal. Annexion du Groenland et du canal de Panama, fusions du Canada avec les États-Unis, lutte contre l’immigration, hausse des tarifs douaniers… tout est simple, tout est dit pour rendre leur grandeur aux États-Unis (Make America Great Again – MAGA). Que peut-on attendre derrière ces positions, entre mythe et réalité ?
L’atteinte des objectifs affichés passe - selon le 47ᵉ président des États-Unis - par un ensemble de mesures identifiées : lutte contre l’immigration, baisse des taxes, réduction des dépenses fédérales, politique commerciale agressive avec la Chine et l’Europe.
Sur le plan économique, l’efficacité des mesures préconisées peut-être jugée contestable : la lutte contre l’immigration ou encore la hausse des droits de douanes sont décrites comme inflationnistes. Sans compter que les mesures de rétorsion des partenaires des États-Unis pèseront également sur les entreprises américaines. L’impact sur la croissance pourrait s’avérer finalement contreproductif…
On peut s’interroger aussi sur la faisabilité de ces mesures ou en tout cas au niveau annoncé. Les réductions d’impôt risquent de buter sur l’ampleur du déficit budgétaire (6,2 % du PIB) et de la dette publique (122 % du PIB). C’est aussi le cas des 2000 milliards d’économies budgétaires promises par Elon Musk dans le cadre du projet « DOGE » annoncé en décembre 2024, puisqu’il semblerait que la majorité de ces dépenses (70 %, dont la Sécurité sociale et les programmes Medicare) ne peuvent pas être réorientées dans un avenir proche. Enfin, le gouvernement devra aussi composer avec le congrès, certes républicain, mais qui pourrait être plus mesuré que le président.
Ainsi, les marchés actions qui avaient salué l’élection de Donald Trump en anticipation de conditions économiques plus favorables ont relâché une partie des gains depuis début décembre.
Il n’en reste pas moins que la direction est donnée et les premières mesures permettront de mesurer l’impulsion donnée. Au-delà de ces aspirations, c’est sans doute la méthode qu’il convient de retenir. Trump tape fort et se veut imprévisible afin d’établir un rapport de force à son avantage dans les négociations. C’est aussi un moyen de se construire une image.
L’approche de l’administration sur les questions internationales donne un éclairage sur l’effet recherché des annonces chocs. La menace de remonter de nouveau les droits de douane avec la Chine et sa position sur TikTok (suspension de la loi obligeant le réseau à être sous actionnariat américain) visent à maintenir des moyens de pression sur la Chine et ses partenaires, tout en indiquant aux milieux d’affaires qu’il s’agit d’un thème au long cours. Le commerce avec la Chine ne disparaitra pas (nous vivons dans un monde interdépendant) mais les incitations au « reshoring » (relocalisation de la production) restent une lame de fond.
Les Européens, quant à eux, sont confrontés également à la question des droits de douane, mais surtout au risque lié au traitement du conflit Ukrainien. Trump s’est ainsi vanté de résoudre ce conflit rapidement. Son pouvoir réside dans le levier financier sans lequel l’Ukraine ne peut pas résister à la Russie. Il est fort à parier que les termes de la négociation reposeront principalement sur les avantages attendus par les États-Unis (notamment par un soutien financier plus marqué des Européens au sein de l’Otan) plutôt que sur la défense de l’intégrité du territoire ukrainien.
On imagine ainsi que la présidence Trump 2 s’accompagnera de son lot de provocations, renforçant probablement les incertitudes sur la croissance économique et induisant des réactions en retour. Mais, les coups de boutoir assenés aux Européens, conduiront-ils au réveil économique de l’Europe ?
152 500 euros. Il faut remonter au XXᵉ siècle pour trouver l’origine de ce nombre, qui correspondait avant le passage à l’euro à 1 million de francs. 1 million de francs ou 152 500 €, c’est la somme que chaque souscripteur peut transmettre sans taxation à chacun de ses bénéficiaires au travers de son contrat d’assurance-vie, à condition que les sommes en question soient versées sur le contrat avant ses 70 ans.
En 2023, les droits de donation et de succession ont rapporté 21 Milliards d'Euros au Trésor public français se décomposant en 16,6 Milliards d'Euros perçus au titre des droits de donation et 4 300 Millions générés par les droits de succession.
Les derniers chiffres économiques publiés montrent que l'inflation diminue et l'activité patine en zone Euro. En conséquence, la Banque Centrale Européenne qui a commencé à baisser ses taux d'intervention (3,5 % au 16/10/2024) devrait poursuivre ce mouvement dans les trimestres à venir. En 2025, les marchés escomptent qu'ils se situeraient autour de 2 %. Alors quelles en sont les implications en matière d'investissement et d'allocation d'actifs ?
45 000 Français résideraient actuellement aux Émirats arabes unis, c’est le contingent français le plus important du monde Arabe (environ 30 000 français enregistrés auprès du consulat et 15 000 non enregistrés).
5 %, c'est ce que représente en moyenne la part de capitalisation dans le système de retraite français, ce taux dépasse les 60 % dans des pays comme l'Australie, le Canada et les États-Unis.
En 1908, la forêt couvrait 19 % du territoire métropolitain, avec près de 10 millions d’hectares. Aujourd’hui, elle en couvre plus de 31 % et représente 17,5 millions d’hectares.