En 2024, le marché des produits structurés a connu une nouvelle très belle année avec des gains des parts de marché marqués dans les allocations d’actifs des gestionnaires de patrimoine. Les raisons sont multiples et maintenant connues.
On peut notamment citer l’intérêt croissant des épargnants pour les unités de compte, la poursuite du désintérêt pour l’immobilier (bien qu’un frémissement se fasse sentir ces dernières semaines) ainsi que le remarquable historique de performance des produits structurés.
Une autre raison du succès croissant des produits structurés est leur formidable capacité d’adaptation. Ainsi, dans une année où les marchés de taux offraient de très belles opportunités, l’industrie des produits structurés a su pivoter pour proposer des produits pertinents sur cette classe d’actif. Des formules lisibles et attractives sont apparues sur le marché, portées par un nombre grandissant d’émetteurs bancaires, gage de saine concurrence.
À titre d’illustration, les produits structurés indexés aux taux d’intérêt représentent cette année chez Zenith Capital environ 40 % des volumes, contre 10 % l’année dernière.
En termes de formule, la garantie en capital à 100 % permise par le niveau des taux d’intérêt a été évidemment un élément facilitateur. Des produits offrant des coupons conditionnels supérieurs ou égaux à 5 % couplés à des SRI de 1 ou 2 peuvent aisément être proposés par les gestionnaires de patrimoine dans les allocations de leurs clients en complément du fonds euro.
Les produits structurés indexés aux marchés actions, souvent avec des formules défensives, ont continué de séduire de nombreux épargnants. Une formule Autocall Phoenix détachant un coupon régulier même en cas de baisse du sous-jacent jusqu’à -20 % ou -30 % permet de franchir les nombreux à-coups de marché avec sérénité. C’est d’autant plus vrai lorsque les sous-jacents sont diversifiés géographiquement et/ou sectoriellement. C’est ainsi que chez Zenith Capital, le blockbuster de l’année, demeure le Phoenix mémoire sur indice. Ce positionnement volontairement défensif est selon nous le gage d’une croissance pérenne de l’industrie des produits structurés.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.