-2 % : le CAC 40 recule
Depuis le début de l'année, le CAC 40 recule de -2 %, tandis que l'EuroStoxx 50 progresse de 9 %, le DAX, malgré les problèmes économiques allemands, de 15 % et l'IBEX (indice de la bourse espagnole) de 20 % (performances dividendes réinvestis).
En plus du recul du CAC 40, d’autres indices européens affichent des progressions remarquables en 2024. Il y a plusieurs explications à ce phénomène :
- Difficultés du secteur du luxe face au marasme chinois et au risque de guerre commerciale ;
- Déboires du secteur automobile, observés dans bien des pays ;
- Faible exposition aux valeurs gagnantes de l'IA...
Mais, également : la montée du risque politique !
Cela est parfaitement illustré par la corrélation entre la sous-performance du CAC 40 et l'écartement du spread OAT/Bund : la France pâtit d'une hausse drastique de sa prime de risque politique depuis la débâcle du camp présidentiel aux élections européennes et la dissolution de l'Assemblée nationale qui s'en est ensuivie. Avec comme problématique essentielle, au-delà de l'instabilité politique, l'enjeu crucial du déficit public et de l'endettement.
2024 a été marqué par un dérapage budgétaire sans précédent hors période de crise majeure, avec un déficit qui dépasse les 6 % du PIB. Mais, surtout, la France est le seul pays de la zone euro à n'avoir fait aucun effort pour assainir ses dépenses publiques et est pointée aujourd'hui, en termes de couple dette/PIB vs déficit public, comme le plus mauvais élève de l'union monétaire.
Malgré leurs qualités intrinsèques à titre individuel, les actions françaises vont avoir besoin d'une vraie amélioration sur le front politique et budgétaire pour pouvoir revenir à meilleure fortune. Des opportunités voient néanmoins le jour, saisissez-les !
Newsletter Zenith - Décembre 2024
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La France est tristement championne d’Europe des prélèvements obligatoires. D’après l’institut économique Molinari, le 18 juillet correspond pour le contribuable moyen au jour de la libération fiscale en 2025, c’est-à-dire la date à laquelle, nous Français, travaillons pour nous et non plus pour l’État.
Soit le nombre de pactes Dutreil conclus chaque année selon les derniers travaux publiés de la Cour des comptes, en septembre 2024.
En 2024, la France a célébré 247 000 mariages, selon l’INSEE, marquant une légère hausse de +2 % par rapport à 2023.
45 milliards, c'est la somme des levées des fonds non cotés qui ont investi dans les PME/ETI en France en 2024.
45,6 %, c’est le poids des prélèvements obligatoires en France en 2023, soit la part du PIB consacrée aux impôts et cotisations sociales.
50 % est, pour un cadre, le taux de remplacement, soit le rapport entre la pension de retraite perçue et le revenu gagné en activité.
