À chacune des phases clés du cycle de vie de l’entreprise, le dirigeant dispose d’une panoplie de solutions reposant sur des outils juridiques, fiscaux, sociaux et assurantiels. La combinaison de mécanismes minutieusement choisis visera à optimiser la gestion des intérêts professionnels et privés, afin de minimiser les risques d’atteinte des objectifs fixés dans une perspective de long terme. Schématiquement, quatre étapes clés balisent le rythme de l’accompagnement patrimonial du dirigeant.
L’évaluation du capital est nécessaire pour lancer l'entreprise et assurer son développement. En effet, le capital constitue le préalable indispensable, avant que les résultats positifs ne prennent le relais.
L’analyse du volet juridique conditionnera la forme sociétale retenue, avec les régimes fiscal et social du créateur. Découlera de ces choix, la contractualisation de solutions assurantielles visant à la protection du dirigeant et de sa famille : couverture retraite, prévoyance, mutuelle santé adaptée…
À l’instar de la gestion de leurs capitaux personnels, le dirigeant se doit d’optimiser la gestion de la trésorerie de son entreprise, tant au plan de sa nécessaire diversification qu’au plan fiscal.
La recherche permanente d’un équilibre entre les besoins financiers de l’entreprise et ceux du dirigeant, permettra de maximiser ces deux postes pour se prémunir de tout antagonisme.
Dès cette étape, dans un souci de protection de l’entreprise et de sa pérennité, l’instauration de dispositifs afin d’assurer la continuité en cas de décès ou d'incapacité du dirigeant doit s’effectuer.
L’entreprise grandit, il faut accompagner ses bâtisseurs. C’est à ce stade que la révision et l’ajustement des structurations fiscales et juridiques est nécessaire. L’objectif est de maximiser la valorisation de l’entreprise tout en envisageant une décorrélation progressive de la valeur des actifs patrimoniaux du dirigeant, de celle de l’entité qu’il pilote.
Parallèlement, arrive l’époque des interrogations visant à la planification de la retraite du dirigeant, tout en assurant la continuité de l'entreprise.
Arrive le temps du repos mérité ou de l’escale indispensable. Le choix cornélien par essence : céder à une nouvelle génération ou transmettre à sa descendance ?
Dans l’une ou l’autre des hypothèses, les audits requis mobilisent des experts professionnels du droit ou du chiffre pour assister le créateur, cédant ou donateur.
En tout état de cause, le processus transmissif ne s’enclenchera que postérieurement à la matérialisation d’opérations juridiques préalables : modification ou aménagement de la structure sociétale, apport à une holding, mise en place d’un pacte Dutreil, donation…
La voie médiane d’une opération mixte de type OBO (Owner Buy Out), peut se dessiner grâce à l’entrée d’un fonds d’investissement et de partenaires bancaires.
La transformation du patrimoine professionnel en des actifs personnels oblige alors l’ex-dirigeant à s’interroger sur l’emploi optimal du produit de la cession. À cette étape, le conseiller en gestion de patrimoine, sollicité avant la passation, intervient et déploiera son savoir-faire afin de faire fructifier le travail d’une vie.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.
Il existe aujourd'hui autant de schémas de détention d'entreprises et de souhaits de transmission qu'il n'existe de dirigeants, disposant tous d'une situation familiale et professionnelle unique. Malgré cette diversité de situations, chaque dirigeant d’entreprise peut envisager la transmission de son entreprise en mettant en place la stratégie de la Family Cash Box®.
L'épargne est une composante essentielle de la gestion de son patrimoine. En France, deux produits d'épargne sont souvent comparés : le Plan d'Épargne Retraite (PER) et l'assurance-vie. Bien qu'ils partagent certaines similitudes, notamment leur capacité à offrir des avantages fiscaux, ces deux solutions présentent des caractéristiques distinctes qui les rendent adaptées à des objectifs d'épargne différents.
S’il est un des maux considérés comme endémique en France, c’est bien celui de l’instabilité des politiques fiscales de nos gouvernements. La tendance stabilisatrice amorcée depuis 2017 n’a pas résisté à la double actualité politico-fiscale de 2024 : la dissolution et la « découverte » d’un déficit public jamais atteint.