Les enjeux RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) sont au cœur des préoccupations des entreprises françaises, il deviendra bientôt impossible de les ignorer ! C’est une excellente nouvelle pour les salariés et les organisations.
En effet, au centre des enjeux RSE, la politique salariale et en particulier le partage des profits tiennent un rôle déterminant dans la relation entre employeurs et salariés.
Les dispositifs d’épargne salariale ne sont pas des nouveaux nés. La mise en place des premiers dispositifs de participation aux bénéfices des entreprises remonte à l’après-guerre, tandis que les premiers plans d’épargne entreprise ont investi la politique salariale française au début des années 60.
Au fil des décennies, ces dispositifs se sont modernisés et adaptés aux contraintes économiques et sociales, jusqu’à équiper près d’un salarié sur deux en France au début des années 2020. Les grands groupes restants encore largement moteurs pour booster ce taux d’équipement.
En tout état de cause, les mesures annoncées par la loi Partage de la valeur de novembre 2023 auront un effet bénéfique sur la diffusion des dispositifs d’épargne salariale, en généralisant leur mise en place au sein des entreprises de 11 à 50 salariés.
Les incitations fiscales et sociales sont évidemment au cœur de la réussite des dispositifs d’intéressement, de participation et d’abondement ces dernières années, permettant :
Le message est clair, permettre aux employeurs des plus de 4 millions de PME françaises de rendre accessibles à moindre coût les versements dans les PEE (Plan d’Épargne Entreprise) et les PERCO (Plan d’Épargne Retraite Collectif) au travers des solutions d’épargne salariale.
Car si l’entreprise y voit comme vertus la fidélisation de ses salariés (sujet hautement stratégique au vu des tensions sur le marché de l’emploi) et un engagement dans des pratiques salariales responsables, en intégrant par exemple des critères RSE dans le déclenchement des primes d’intéressement, les salariés ne sont pas laissés pour compte.
Pour les salariés, les conditions fiscales sont inédites et constituent un moteur puissant de performance grâce aux exonérations fiscales sur les plus-values (hors prélèvements sociaux à 17,2 %) au bout de 5 ans de détention des fonds sur le PEE ou au moment du départ à la retraite sur le PERCO.
La constitution d’une épargne « accompagnée » par l’entreprise, au travers du partage des bénéfices ou de l’atteinte d’objectifs mutuellement profitables à l’entreprise et aux salariés, est un enjeu majeur des années à venir.
En effet, c’est un moyen d’aider ces mêmes salariés à développer leur épargne en vue de projets à moyen terme ou en prévision de leur future retraite.
Ce dernier point devient d’ailleurs de plus en plus crucial au regard des déséquilibres de notre système de retraite par répartition, qui ne peut à lui seul prétendre maintenir les acquis sociaux en matière de retraite et assurer le financement de la dépendance. Un modèle mixte répartition et capitalisation se dessine donc peu à peu, et les entreprises ont un rôle à jouer pour accompagner le mouvement.
Rappelons enfin que les chefs d’entreprise sont pour la plupart éligibles aux dispositifs d’épargne salariale, ce qui pour une TPE-PME doit être intégré dans la politique de rémunération globale du chef d’entreprise et peut constituer un levier d’économies non négligeable pour la société.
Les récentes réformes législatives n’ont eu de cesse de renforcer l’attractivité des mécanismes de l’épargne salariale, en apportant des simplifications et en rendant plus flexible la mise en place des dispositifs pour les PME. Les plans d’épargne eux-mêmes évoluent pour répondre aux besoins des salariés, en offrant des possibilités d’investissements plus diversifiées, avec une orientation ISR (Investissement Socialement Responsable) ou RSE. Les plans d’épargne eux-mêmes évoluent pour répondre aux besoins des salariés, en offrant des possibilités d’investissements plus diversifiées, avec une orientation ISR (Investissement Socialement Responsable) ou RSE.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.