Les organismes de placement collectif, ou autrement dit « OPC », sont la clef de voûte d’une stratégie d’investissement financière. Ils permettent à de multiples épargnants d’investir sur des thématiques très variées, proposées par des professionnels agréés, telles que les sociétés de gestion. Ces OPC peuvent être de deux sortes : les OPCVM et les FIA.
Tout d’abord, les OPCVM – Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières - permettent aux souscripteurs d’investir sur les marchés financiers parmi six catégories définies par l’AMF, l’Autorité des Marchés Financiers :
Les OPCVM, représentent la structure d’investissement la plus connue des investisseurs et largement représentée dans le choix des unités de comptes proposées par les assureurs.
La deuxième catégorie d’OPC est représentée par les FIA, Fonds d’Investissement Alternatifs. Les politiques d’investissement de ces derniers ne se cantonnent pas aux valeurs mobilières cotées, mais permettent également aux épargnants de se positionner sur de nombreuses stratégies et actifs non cotés dans une logique de diversification. Ces FIA s’adressent eux-mêmes à deux catégories d’investisseurs :
1- Les investisseurs non professionnels, qui peuvent par exemple orienter leur épargne vers :
Ces véhicules d’investissement sont bien souvent accessibles pour quelques centaines d’euros, au sein de contrats d’assurance-vie ou de capitalisation de droit français, et bénéficient d’un contrôle accru de leur gestion, dans une logique de protection de l’épargnant.
2- Les investisseurs professionnels à qui s’adressent des fonds dont la structuration subit moins de contraintes : Fonds Professionnels de Capital Investissement (FPCI), Fonds Professionnels Spécialisés (FPS), Organismes Professionnels de Placement Collectif en Immobilier (OPPCI)… Les tickets d’entrée sont plus élevés pour des souscripteurs aguerris de la finance ou dont le patrimoine permet d’investir 100 000 €, pour les fonds les plus accessibles et plusieurs (dizaines de) millions d’euros pour les plus élitistes.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.