Derrière l’appellation « Investissements alternatifs », se cache en réalité l’ensemble des classes d’actifs non traditionnelles.
Le spectre est large, puisqu’il regroupe à la fois des investissements très usuels comme l’immobilier, mais également les investissements dans les hedge funds ou les matières premières, le capital-investissement et les crypto-monnaies, jusqu’aux investissements dans l’art, le vin et les voitures de collection.
Ces investissements dits « alternatifs » se retrouvent tout naturellement dans la plupart des allocations d’actifs des clients quelle que soit leur surface patrimoniale, puisque prisés pour la diversification qu’ils apportent au sein de l’allocation et pour la complémentarité face aux investissements traditionnels.
Premier élément qui met en valeur la singularité des actifs alternatifs, leur aspect protecteur face à l’inflation.
Prenons l’exemple de l’immobilier ou des matières premières, dans un contexte d’inflation, ces actifs sont généralement considérés comme suivant la hausse des prix, voire générant de la valeur. Depuis 2020, il faut toutefois noter que l’inflation brutale que nous avons connue consécutive à la crise du COVID et à la Guerre en Ukraine, a engendré une politique de hausse de taux sans précédent qui a pu parfois impacter le prix de l’immobilier à la baisse, celui-ci restant toutefois sur le long terme un actif tangible et résilient au sein d’un patrimoine.
L’Or et l’Argent en revanche, pour ne citer que ces deux matières premières, ont joué pleinement leur rôle de barrière contre l’inflation. La valeur de l’once d’Or et celle de l’once d’Argent ont connu des hausses respectives de 40 % et 20 % depuis janvier 2021, ce qui fait plus que compenser l’inflation d’environ 15 % en moyenne sur la période en France.
Le deuxième objectif visé par les investisseurs intégrant des classes d’actifs alternatives dans leur allocation est bien entendu la recherche de rendements plus élevés que ceux associés aux marchés traditionnels.
Les cryptoactifs
C’est le cas notamment pour les investissements dans les hedge funds ou en cryptomonnaie. Les cryptoactifs, en particulier, ont connu un fort engouement ces dernières années, le nombre de Français les possédant a augmenté de près de 20 % entre 2021 et 2023, avec un public qui reste encore majoritairement jeune et masculin. La France reste toutefois encore en léger retrait de ses voisins européens sur cette classe d’actifs détenue par environ 1 Français sur 10, contre près de 15 % de la population dans le reste de l’Europe.
Le capital-investissement
Dans une stratégie de recherche de performance et de décorrélation par rapport aux marchés financiers, le capital-investissement permet de saisir des opportunités uniques d’investir dans l’économie réelle au sein de sociétés non cotées. C’est la classe d’actifs qui surperforme toutes les autres à fin 2023, avec un rendement annuel moyen de 13,3 % sur 10 ans, quand le CAC40 affiche 10,5 % et l’immobilier 4,7 %.
Réservés initialement à des institutionnels, assureurs, caisses de retraite, ces investissements en Private Equity sont devenus plus accessibles aux particuliers ces dernières années avec des minimas d’investissements aux alentours de 100 000 €. Certains acteurs du marché contribuent par ailleurs à démocratiser cette classe d’actifs avec des investissements réalisables à partir de quelques milliers d’euros au travers de fonds diversifiés. Les fonds d’investissements ont bien saisi la tendance du Private Equity, les solutions se multiplient et se diversifient, ce qui a l’avantage d’offrir un panel plus large, mais invite également l’investisseur à la prudence et à la sélectivité dans ses choix d’investissements.
Les investissements « plaisir »
Il faut enfin évoquer les investissements « plaisir » qu’on peut réaliser dans l’art, les voitures de collection et le vin, par exemple, et qui depuis quelques années ne sont plus l’apanage des ultrariches. Pour quelques milliers d’euros, il est possible d’acquérir des parts de Groupements fonciers viticoles et de cumuler plusieurs avantages : bénéficier d’un potentiel de plus-value à long terme, d’une exonération allant jusqu’à 75% de la valeur des parts à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) et, pour les épicuriens, de l’opportunité d’acheter des bouteilles issues de la production du domaine au tarif propriétaire.
Les investissements alternatifs représentent une multitude d’opportunités d’aller générer du rendement tout en diversifiant les sous-jacents. Un autre aspect qui les caractérise, c’est l’illiquidité relative de l’ensemble de ces placements. Il sera donc essentiel de bien appréhender, avec son conseiller en gestion de patrimoine, les montants consacrés aux investissements alternatifs pour valoriser son allocation patrimoniale et rester en adéquation avec ses objectifs.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.