L’épargne des investisseurs privés peut être logée dans différentes « enveloppes », telles que l’assurance-vie, le compte-titre ou encore le Plan d’Épargne Actions, dont certaines bénéficient d'avantages en matière de fiscalité. Chacune de ces enveloppes donne un accès plus ou moins étendu à différents types de sous-jacents, regroupés en grandes classes d’actifs.
Cette enveloppe permet d’investir sur des actifs répartis entre fonds en euros et unités de compte.
La richesse des supports est variable d'un contrat à un autre, il est donc important de s'informer sur le périmètre offert par l'assureur.
Un PEA permet d'investir sur des actions européennes cotées en bourse ou non, jusqu'à concurrence de 150 000 € sous certaines conditions.
Il est également possible d’y loger des parts de placements collectifs investis à au moins 75 % en actions et titres de sociétés ayant leur siège dans l’Union Européenne ou un État de l’Espace Économique Européen.
Il existe également le Plan d’Épargne Actions PME dédié à l’investissement dans des titres émis par des PME et ETI européennes, offrant quant à lui une enveloppe complémentaire avec un plafond de 225 000 € (incluant les versements sur un PEA).
Le compte-titres est l’enveloppe la plus flexible en termes de sous-jacents, permettant d’accueillir les différentes classes d’actifs tels que les actions, les obligations, les fonds collectifs, les produits structurés, et ce, sans aucune contrainte géographique.
Pour composer son portefeuille, l’investisseur doit appréhender la nature et l’exposition aux risques des différents actifs qui le composent, et effectuer ses choix en fonction de son profil de risque, de ses objectifs patrimoniaux et de ses préférences en termes d'investissement.
À noter que malgré les perspectives de rendement attendues, chaque type de sous-jacent présente des risques spécifiques, une diversification s’avère donc essentielle dans une perspective de gestion à long terme.
Les sociétés holding sont devenues une véritable colonne vertébrale dans l’organisation du patrimoine des dirigeants d’entreprises, qu’il s’agisse de leur patrimoine professionnel mais également personnel.
La diversification est essentielle dans la gestion de son patrimoine, et incarne la raison d’être d’une planification financière bien échafaudée.
Investir sur les marchés actions peut être anxiogène pour beaucoup d’épargnants même si leur horizon d’investissement s’avère très éloigné. À travers l’investissement programmé, les épargnants s’affranchissent de ces difficultés.
La donation avant cession est une technique permettant de transmettre des biens tout en optimisant les coûts fiscaux. Particulièrement prisée pour la cession d'entreprise, elle peut également s'appliquer à la vente d'actifs financiers ou immobiliers, apportant des avantages fiscaux notables.
La dette privée est un mode de financement pour les entreprises non cotées, qui cherchent des alternatives aux prêts bancaires traditionnels et aux émissions obligataires sur les marchés financiers cotés. Depuis la crise financière de 2008, les banques ont restreint leurs prêts en raison du renforcement de la réglementation bancaire, ce qui a amené à une forte croissance du marché de la dette privée, attirant des investisseurs à la recherche de rendements attractifs.
Le démembrement de propriété est un outil juridique qui permet de séparer l'usufruit, c'est-à-dire le droit de jouir de la chose, de la nue-propriété, c'est-à-dire le droit de disposer de la chose. Il existe deux situations principales concernant le démembrement : le démembrement subi lors d'un décès au profit du conjoint et le démembrement choisi dans le cadre d'une stratégie de transmission. Voici les principales différentes entre ces deux types de démembrement :