Après les fêtes de fin d'année, et le traditionnel ralentissement des volumes échangés, l’embellie des dernières semaines sur fond de détente des taux d’intérêts demandera confirmation en ce début d’année 2024. Les dernières données de 2023 ont continué d’installer un scénario central : ralentissement de l'inflation, atterrissage en douceur de l'économie américaine et prévisions de baisses de taux directeurs pour 2024.
Ce contexte particulièrement favorable a d’ailleurs permis un rebond marqué des principaux indices sur les deux derniers mois : le CAC 40 a ainsi rebondi de 30,1% entre le 12 octobre et le 27 décembre, le S&P 500 a pour sa part repris 33,7% sur la même période et le MSCI World (en dollars) n’est pas en reste avec une hausse de 34,1% !
Bien sûr, des doutes subsistent, que l’on parle des préoccupations liées au commerce mondial, des coûts du fret et des tensions logistiques. Tant que les taux souverains maintiennent leur tendance baissière (en partie due à des émissions obligataires ayant suscité une forte demande), les actifs risqués devraient trouver un terrain propice à la performance.
L’année 2024 s’ouvre dans les salles de marché avec un certain appétit pour le risque. Prudence toutefois, car la remontée des différents indices fut substantielle en fin d’année, notamment sur le mois de novembre. Seule certitude : l’actualité financière continuera de fluctuer autour de la capacité des banques centrales à réduire leurs taux directeurs.
Surtout, la question principale sera de déterminer si les nombreux investisseurs ont péché par optimisme en anticipant des baisses plus importantes que ne le prévoient les banquiers centraux eux-mêmes. Ajoutons également qu’un redressement progressif de la croissance mondiale, en particulier en Europe, serait à terme souhaitable pour les marchés, si tant est que ce rebond conjoncturel ne s’accompagne pas d’un autre… celui des tensions inflationnistes. À suivre…
Lorsque l’on parle d’assurance-vie et de transmission de patrimoine, certaines règles méritent d’être rappelées. Nous avons tendance à penser que souscrire ou abonder sur un contrat d’assurance-vie est plus favorable avant son 70ᵉ anniversaire. Cependant, nous devons reconnaitre que dans le cadre de l’assurance-vie, « l’âge n’est qu’un nombre », et que certains avantages substantiels sont également permis sur les versements au-delà dès 70 ans.
Dans beaucoup de domaines, et c'est aussi très important en matière de transmission de patrimoine, il faut prendre le temps de mesurer les conséquences des choix que l'on fait, en saisissant néanmoins les opportunités lorsqu'elles se présentent. Anticiper et préparer la transmission de son patrimoine est un exercice délicat, souvent déstabilisant, parce que ces changements peuvent modifier les équilibres juridiques, fiscaux et financiers du cercle familial. Forcément, il y aura un avant et un après...
L’environnement du conseil est complexe et nul ne peut prétendre apporter, seul, l’ensemble des solutions pour sécuriser les différents aspects du développement d’un patrimoine. L’offre de conseils semble toujours plus importante, et paradoxalement, il est parfois difficile de savoir à qui s’adresser pour obtenir des réponses aux différentes problématiques civiles, fiscales, en matière de transmission, de protection sociale ou d’investissements.
Cette expression peut être utilisée pour décrire la dynamique actuelle de l’inflation (le premier train) et de la croissance (le second train) aux États-Unis.
Dans la vie, rien n'est plus certain que l'incertitude. Se souvenir que l'on doit mourir rappelle la fragilité de notre existence et trouve une résonance particulière dans le domaine de la gestion de patrimoine, où l'anticipation des imprévus est essentielle pour assurer la sécurité financière de ses proches et garantir la paix familiale.
À l’aune de cette citation, nous sommes tous des Warren Buffett. Investir implique une stratégie à long terme, nécessitant de la patience et une vision claire de l'avenir.