Comment aider financièrement ses enfants ?
Les occasions ne manquent pas d’aider ses enfants. Pour financer leurs études, leur permettre de se loger, de démarrer dans la vie, de se constituer un capital… Cette solidarité financière peut prendre diverses formes.
Le présent d’usage, pour les grandes occasions
Le présent d’usage, pour les grandes occasions
Les cadeaux et les sommes d’argent offerts à vos proches pour Noël, un anniversaire, la réussite à un examen ou un mariage ne sont pas considérés par l’administration fiscale comme des donations taxables. Ce sont des présents d’usage qui échappent à toute imposition. Seule contrainte, votre générosité ne doit pas excéder certaines limites, déterminées par les tribunaux en cas de litige. Le risque étant que ces présents d’usage soient considérés comme de la donation déguisée. Il vaut donc mieux rester mesuré. De plus, votre geste ne doit pas vous appauvrir et être proportionné à votre situation financière, votre train de vie et vos ressources.
Le don manuel, pour les sommes plus importantes
Le don manuel, pour les sommes plus importantes
Vous pouvez faire don d’une somme d’argent à un enfant, sans formalisme, grâce au don manuel. L’argent est remis en liquide, par chèque ou virement. Fiscalement, les donations entre parent et enfant sont exonérées de droits de donation jusqu’à 100 000 euros. Si vous avez moins de 80 ans, vous pouvez transmettre 31 865 euros supplémentaires en franchise d’impôt à chacun de vos enfants majeurs (ou mineurs émancipés) en leur consentant un « don familial en espèces » . Ces exonérations sont renouvelables tous les 15 ans, dès lors que les dons sont déclarés à l’administration fiscale dans le mois de sa révélation.
La donation d’usufruit, pour des revenus réguliers
La donation temporaire d’usufruit est une technique très efficace pour aider un enfant en lui procurant des revenus réguliers. Le principe est simple : vous lui donnez pendant quelques années l’usufruit d’un bien productif (un appartement loué ou un portefeuille de titres par exemple) et vous n’en conservez que la nue-propriété. Ainsi, il perçoit les revenus produits pendant toute la durée de l’usufruit et vous récupérez la pleine propriété de votre bien au terme convenu. La donation doit être consentie pour une durée de trois ans minimum. Pour éviter toute contestation de l’administration fiscale, il faut néanmoins pouvoir justifier d’un intérêt légitime et sérieux. Elle requiert les services d’un notaire lorsqu’elle porte sur un bien immobilier. De plus, elle bénéficie des exonérations applicables aux donations entre parent et enfant.
La réussite d’une entreprise repose nécessairement sur un ensemble de facteurs économiques et conjoncturels, qui ne suffisent pas à eux seuls à assurer le développement de la société. Le dénominateur commun à la croissance d’une entreprise est par essence l’Humain, et plus particulièrement les « hommes-clés » que l’on retrouve derrière chaque projet entrepreneurial.
Avec une dette publique dépassant 115 % du PIB et un déficit persistant de 5,4 %, la France traverse une zone de turbulences sans précédent.
Le projet de loi de finances pour 2026, tel que présenté en Conseil des Ministres le 14 octobre 2025 envisage d’instaurer de nouvelles impositions et la suppression ou modification de certaines mesures fiscales.
En France, près de 37 000 transmissions ont été enregistrées en 2024 et la vague de départs à la retraite des dirigeants va se renforcer : sur la décennie à venir, environ 500 000 entreprises vont être transmises. La préparation de cette transmission est le gage de la pérennité de l’entreprise.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.