Quel est l’âge idéal pour commencer à préparer sa retraite ?

Contenu mis à jour le 14 mars 2025
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Une majorité de Français estime qu’il faut commencer à économiser pour la retraite à partir de 42 ans. Pourtant, les avantages sont très nombreux à y songer le plus tôt possible. 

Préparer sa retraite à 30 ans

Pour bien préparer sa retraite à 30 ans, il faut d’abord se renseigner sur le système des retraites. C’est un effort indispensable. Pourtant, peu de personnes le font. Il peut être difficile de saisir toutes les subtilités. L’important est surtout de comprendre : 

  • La règle des trimestres de cotisation ; 
  • Le régime des retraites applicable ;
  • Le principe de l’âge légal de départ à la retraite ; 
  • Les principales majorations ou minorations.

Préparer sa retraite à 30 ans est une solution idéale pour mettre en place des stratégies de long terme afin de constituer des revenus complémentaires, pour garder un niveau de vie agréable, même après la fin de la vie professionnelle. La pension de retraite n’étant pas équivalente au salaire en fin de carrière, il est essentiel d’anticiper une baisse inévitable des revenus à la retraite.

En étant prévoyant, il est possible de se constituer une rente complémentaire afin de garder son train de vie. Une solution intéressante est d’investir pour se constituer une rente à la retraite via l’immobilier ou des placements financiers. Le capital initial n’a pas besoin d’être important. Il n’est pas non plus nécessaire de placer beaucoup. L’essentiel est d’être régulier et d’utiliser son temps d’investissement à bon escient. 

Préparer sa retraite à 40 ans

Préparer sa retraite à 40 ans

Interrogés sur l’âge auquel il faut commencer à préparer financièrement sa retraite, les non-retraités ont répondu 42 ans en moyenne. Soit environ 20 ans avant l’âge légal de départ à la retraite. 

La quarantaine est souvent décrite comme l’âge d’or des revenus. C’est, en effet, entre 40 et 49 ans, que l’on bénéficie des revenus d'activité les plus élevés, avec un niveau de vie moyen supérieur de 4 % aux 30-39 ans, si l’on en croit une étude récente de l’INSEE. En bref, en moyenne, les quarantenaires disposent de ressources suffisantes, tant pour leurs dépenses courantes, que pour leur épargne.  

Autrement dit, c’est la décennie parfaite pour préparer à temps sa retraite… qui est, elle, une période où les revenus diminuent souvent très fortement alors qu’en parallèle, les dépenses en santé et bien-être peuvent significativement augmenter, en même temps que les envies de loisirs et le désir de voyager. 

Pour préparer sa retraite à 40 ans, il est important de fixer des objectifs pour déterminer les revenus à dédier à la réalisation de ces objectifs et identifier les solutions permettant d’y parvenir, notamment :  

  • Acquérir un bien immobilier pour le mettre en location, et ainsi percevoir des loyers chaque mois. 
  • Disposer d’une épargne accessible et, éventuellement, se verser des rentes selon les besoins. 

Préparer sa retraite à 50 ans

La cinquantaine est à n’en pas douter la décennie idéale pour préparer sa retraite. Mais, c’est aussi un âge où certains disposent de suffisamment d’annuités pour franchir le pas.  

Durant cette décennie, deux cas de figure sont, en effet, possibles. Soit la retraite, à partir de l’âge légal qu’il faut veiller à bien préparer pendant la dernière ligne droite de la cinquantaine ; soit une retraite avant 64 ans… si tant est que l’on remplisse certains critères. 

Mais, à quoi correspond au juste cette limite dès « 64 ans » ? C’est, aujourd’hui, l’âge légal à partir duquel il est possible de partir à la retraite, quand on le souhaite. La date du départ peut être fixée soit au 1er jour du mois qui suit le mois au cours duquel la personne atteint 64 ans, soit dès le jour de son anniversaire si celle-ci est née le 1er jour d’un mois. Bon à savoir, le départ peut aussi être décalé après 64 ans afin d’accumuler d’autres trimestres. En effet, la retraite n’est pas calculée au taux maximum si le nombre de trimestres requis n’a pas été réuni. Il peut donc être préférable de prolonger son activité pour éviter une décote. 

Le curseur peut donc être déplacé dans le temps, dans ce sens… mais aussi dans l’autre. Plusieurs cas de figure permettent un départ avant 64 ans dans le cadre du régime général (avec cumul possible de la complémentaire). Par exemple, une personne ayant commencé à travailler avant 20 ans ou même avant 16 ans peut bénéficier d’un départ anticipé à 62 ans, voire avant, sous réserve d’avoir cotisé suffisamment de trimestres. 

Autre cas de figure, une personne ayant travaillé en situation de handicap peut partir en retraite anticipée dès 55 ans, à condition de remplir certaines conditions de durée de cotisation. Enfin, en cas d’incapacité permanente d’au moins 10 % due à un accident du travail ou une maladie professionnelle, une retraite anticipée à taux plein pour incapacité permanente (ou pénibilité) est possible dès 60 ans, quel que soit le nombre de trimestres de cotisation. Toutefois, les conditions varient selon le taux d’incapacité. 

Si ces règles s’appliquent au régime général, certains régimes dits spéciaux conservent des critères spécifiques. Dans ce cas, il est recommandé de se renseigner directement auprès de son organisme de retraite. 

Préparer sa retraite à 60 ans

La soixantaine, c’est évidemment la décennie de la retraite. Mais, c’est aussi la dernière ligne droite pour préparer cette nouvelle vie. 

Premier principe, connaître ses futurs revenus. Comme le confirme l’INSEE, dans une étude récente2 , après le pic de la cinquantaine, on constate une baisse du niveau de vie à partir de 65 ans. Or, cette période de la vie coïncide aussi avec de fortes dépenses, de loisirs, de santé et de bien-être notamment. 

Il est également encore temps d’épargner en se tournant notamment vers l’assurance-vie, très avantageuse à la succession. En effet, pour des versements réalisés avant l’âge de 70 ans, les sommes transmises au décès sont exonérées jusqu’à 152 500 € ; un abattement qui s’applique pour chaque bénéficiaire. Au-dessus de ce seuil, elles sont taxées à 20 %… jusqu’à un plafond de 852 500 €, au-delà duquel le taux de prélèvement est porté à 31,25 %. 

Mais qu’en est-il pour tout versement réalisé après 70 ans ? Un abattement global de 30 500 € s’applique à l’ensemble des bénéficiaires. Au-delà de ce plafond, les sommes sont soumises au barème des droits de succession. 

Autre solution d’épargne adaptée à cette situation : le Plan d’épargne retraite (PER). Son principal avantage ? Les versements réalisés sont déductibles du revenu imposable. 

Bon à savoir, le dénouement du PER n’est aucunement obligatoire au moment du départ à la retraite. Cela peut permettre un horizon de placement plus long, ouvrant ainsi la possibilité d’investir dans des classes d’actifs nécessitant un horizon de placement de dix ans, par exemple. 

Bon à savoir, le dénouement du PER n’est aucunement obligatoire au moment du départ à la retraite. Cela peut permettre un horizon de placement plus long, ouvrant ainsi la possibilité d’investir dans des classes d’actifs nécessitant un horizon de placement de dix ans, par exemple. 

Enfin, il est essentiel de connaître les conditions de versement de cette épargne.  

Si un PER est détenu, plusieurs options sont possibles : une sortie mixte, une sortie en capital ou une sortie en rentes. L’inconvénient de la sortie en capital (« tout d’un seul coup ») est évident : il existe un risque de basculer rapidement dans un barème prohibitif de l’IR et d’être taxé, par exemple, à hauteur de 41 %, alors que l’année précédente, le taux appliqué était de 30 %. 

En cas d’aléas de la vie (invalidité, décès du conjoint, surendettement, expiration des droits aux allocations chômage, etc.), le rachat du PER est totalement exonéré d’impôt. 

Concernant l’assurance-vie, il est préférable d’attendre le huitième anniversaire du contrat avant d’effectuer un premier rachat. En effet, au-delà de cette date, et après un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne célibataire ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé, le taux d’imposition forfaitaire unique est de 30 %. Toutefois, il est également possible d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu. 

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